La vie d'une Quiche

En vrac

Parce qu’il est tôt et qu’il ne s’est encore rien passé, que je n’ai pas la moindre super idée à mettre noir sur blanc (ou plutôt marron sur jaune dans mon cas...), mais que j’ai terriblement besoin d’écrire, et bien je vais tout simplement écrire tout ce qui me passe par la tête, sans la moindre transition parce que c’est beaucoup plus fun comme ça.

Hier, j’avais totalement zappé entre temps, mais j’ai reçu un message de G. Il me demandait comment ça se passait ici, si j’allais bien et si je revenais en France pour Noël. Bien évidemment, j’ai tout de suite compris que seul le dernier point l’intéressait. Savoir s’il y avait moyen qu’on se voit pendant les vacs, pendant que lui aussi serait de retour en France (il fait Erasmus en Italie), histoire qu’on prenne notre pied ensemble. Bien évidemment, il ne l’a pas dit. Mais je le connais. Bref, je lui ai dit que tout se passait bien et que je serais rentrée le 21. Comme prévu il me demande si on pourrait se voir et je lui ai dit que ça ne serait pas vraiment possible parce que je ne serais pas sur Orléans. Et du coup, il n’a plus répondu. Sans blague...
Sérieusement, plus le temps passe, plus les mecs me blasent… En fait, je commence même à comprendre les filles super canons dans les séries et les films pour adolescentes dégénérées qui se lamentent sur leur sort parce qu’elles ne savent pas si tous leurs prétendants en ont après leur corps ou elles tout entières. A l’époque, je trouvais ça stupide. Je me disais "peu importe du moment qu’on a du succès", mais maintenant, c’est clair, je ne le pense absolument plus.

T. devient de plus en plus pénible quand il y a ses parents. Même quand je suis toute seule avec lui et W. il est moins "gérable"... W. est peut-être totalement insupportable avec moi quand ses parents sont là, mais quand on est tout seul avec son frère, je dirais qu’il est carrément plus mignon. Enfin, "mignon", faut pas pousser non plus… Mais voilà, je n’éprouve pas l’envie de claquer sa tête contre la première surface dure… Ce qui est en soi plutôt rassurant… Eprouver des pulsions meurtrières envers des enfants n’est pas quelque chose que j’apprécie particulièrement… N’empêche, Sh. et Aa. vont complètement galéré plus tard… Les trois seront "ado" à peu près en même temps, ça risque d’être vraiment invivable… Déjà quand on voit les disputes qu’ils peuvent avoir maintenant à propos des garçons alors qu’ils n’ont que 3,6 et 9 ans, plus tard ça risque de s’empirer… Et s’ils ne changent pas leurs méthodes d’éducation, c’est clair que ça va empirer…

Ma mère m’a apprit hier pour l’histoire des 21 personnes tuées par balle par un jeune de 20 ans. Dans une école maternelle… Et avec ça les américains ne veulent réellement pas remettre en question l’autorisation du port d’armes... ? Je sais bien que c’est pour eux une liberté fondamentale et tout le blabla, mais sérieusement, après l’épisode de Columbia, la sortie de ciné de Spiderman et bien d’autres tristes épisodes du même genre, ils pourraient vraiment pas y réfléchir... ? Je sais pas, je trouve ça tellement stupide. De tout façon, maintenant c’est clair que ça ne servirait pas à grand-chose… Parce qu’interdire la vente des armes, c’est bien beau, mais avec toutes celles qui sont déjà entre les mains des gens, je ne suis pas sûre que ça résoudrait le problème. Et une saisie des armes pourrait certes aider, mais bon, les gens sont doués quand il s’agit de cacher leur biens… 'Fin bref, les Etats-Unis, comparé à tout un tas de gens, c’est vraiment pas un endroit où j’ai envie d’aller. Je me doute que si les gens y vont, ça ne doit pas être si terrible que ça, mais je ne fais pas confiance aux gens. D’façon, j’ai jamais eu un bon feeling avec les Etats-Unis. Si je vais sur le continent américain, ça sera seulement pour aller au Canada. L’Amérique du Sud aussi c’est flippant… En fait, le truc, c’est que dans mon imaginaire, les couleurs de l’Amérique ne m’ont jamais attirées. J’sais pas, il y a quelque chose de malsain qui se dégage de ce continent. Pour moi hein. C’est uniquement une impression. Quelque chose me dit que je ne dois pas y aller. Mince, maintenant que j’ai écrit ça, je ne pourrais vraiment plus y aller du coup… Enfin, jusqu’à ce que ce sentiment évolue, mais pour le moment, c’est loin d’être gagné…

Ah et puis pour C., je pense vraiment que j’aurais la flemme de le voir. Surtout qu’il veut m’embarquer dans un plan à 3. Avec une copine à lui… Certes, elle est mignonne, quelque part j’ai souvent fantasmé sur ça, mais comme je lui ai dit, entre avoir un fantasme et le réaliser, il y a une marge. Une énorme marge… Du coup, il va faire mumuse tout seul avec l’autre charmante demoiselle et moi je dormirai avec ma soeur et mes chats. Bien plus intéressant.

Mwarf. Ca ne loupe pas, Flo' est définitivement du genre collant… En fait, ce que j’apprécie avec Porky, c’est que même quand il me voit connecté, sur Skype ou sur LoL, il ne vient pas forcément me parler. Et du coup quand il le fait je suis toute contente. Là, c’est juste gavant. J’aime qu’on me fasse attendre, qu’on me fasse mariner, qu’on ne me donne pas tout tout de suite sur un plateau d’argent. J’sais pas, l’attente attise tandis que la satisfaction tue le désir. Bien sûr, il ne faut pas trop d’attente, parce qu’à être constamment attiser on se consume plus rapidement, mais il y a un juste milieu quoi… Mon désir est exactement comme l’entretien d’un feu de cheminée. Ou d’un feu pour les candidats de Koh-Lanta. Tout dépend des références, mais au final, la conclusion reste la même : j’ai besoin de jongler en permanence entre chaud et froid, sinon je me blase. Et une moi blasée, c’est vraiment pas cool… Parce qu’on ne s’en rend pas vraiment compte. Je commence à trouver des excuses bidons pour m’éclipser plus tôt, plus souvent, donner des nouvelles moins souvent, mais quand je parle aux gens, je suis exactement comme au début. C’est un truc chez moi, je ressens le besoin d’épargner les gens. Au moins un moment… Mais au final, la chute est d’autant plus douloureuse -ou vexante- pour eux… 'Fin bon, je suis comme je suis quoi.

Bon sur ce, faut que j’aille manger. Vraiment. Ou que je dorme… Comme ça je fais passer la faim sans avoir à me pencher pour attraper le miel et le pain de mie et ça me fait un repas complémentaire de plus pour ce soir… Mouais, j’vais peut-être faire ça, ça sonne bien.