La vie d'une Quiche

Euuh...

Je viens de retomber sur un truc que j’avais écrit en 2009, j’avais alors 16 ans, et franchement, je me suis bluffée moi-même… 'Fin, ce n’est pas grand-chose, mais je ne me souvenais pas être capable d’écrire comme ça. Quoique me connaissant, à présent je n’en serais plus capable. Comme pour ce qui est du dessin. Petite, j’avais un véritable don pour ça, puis j’ai tout perdu en cours de route. A force d’être sur l’ordi, j’ai abandonné mes crayons et mes feutres. Mais je continuais à écrire sur mes forums. A présent que je joue à LoL, je ne fais plus rien de tout ça… Et quelque part, ça me manque. Je suis faite pour créer des choses. Je ne dis pas que je le fais bien, mais je suis tout de même faite pour ça, et là je m’aliène à ne plus le faire… Bon, dès que je me lasse de LoL je reprends l’écriture. Au moins ça. Sinon je le regretterai un jour, je le sens, je le sais.

Bref, je mets ce que j’ai retrouvé ici comme ça je suis sûre de ne pas le perdre.

• Dernière Nuit.

    Le froissement des draps. Des larmes. Les miennes. Des vêtements que l’on enfile. Mes pleurs. Encore plus nombreux mais toujours silencieux. Une porte qui claque. Des gémissements de douleurs, toujours plus puissants, toujours plus hachés. Froid. Mon cœur est devenu subitement froid, comme si quelque chose s’était brisée. Pourtant, pourtant j’étais d’accord, pire, je l’ai voulu, je l’ai réclamé. Une dernière fois. Tel était l’accord que nous avions passé. Mais je ne peux pas, je ne savais pas que ça faisait autant mal. Je voulais juste avoir la chance de le faire changer d’avis, de le faire revenir vers moi, de profiter encore une dernière fois de l’attention qu’il me portait. Mais maintenant, tout est fini. Peu importe la chaleur des draps, témoin de notre étreinte passée. Peu importe le goût de sa peau sur mes lèvres. Peu importe la brûlure de ses lèvres qu’il a laissé sur ma peau, sa chaleur encore en moi. Tout ça appartient au passé à présent. Bientôt, cette blessure ancrée en moi disparaîtra, et je l’oublierais, comme lui m’aura oublié. Je l’aime - ou devrais-je dire l’aimais - comme je n’ai jamais aimé personne, mais lui a préféré me quitter. Il ne voulait pas d’une relation sérieuse. Et moi je lui en demandais trop...Pour l’instant j’ai mal, je ne veux plus souffrir, juste tout arrêter. Mourir, peut-être… Je ne sais pas, je ne sais plus… Arracher mon cœur pour ne plus qu’il me fasse mal. Juste l’oublier. Que cette nuit reste un rêve, simplement un rêve…

Alors par contre, je ne sais absolument pas ce qui m’est passé par la tête à ce moment vu qu’à cette époque j’étais encore pure et innocente -du moins en acte-, je sais juste que je l’ai écrit en écoutant "Dernière Danse" de Kyo. Une écoute, un écrit. C’est le genre de musique qui m’inspire facilement pour écrire. Un peu comme "Comptine d’une nuit d’été" de Yann Tiersen…