La vie d'une Quiche

Faites que ça passe...

Okay, j’en peux vraiment plus là. C’est juste chiant comme douleur. C’est latent, j’ai l’impression qu’un truc grave va se produire, mais en fait, que dalle. Rien du tout. Je sais qu’il n’y aura rien. Les "signes" que je reçois c’est toujours du caca. Ca ne rime jamais à rien et même en sachant cela, je ne peux m’empêcher d’angoisser. Enfin, là, c’est mon corps qui angoisse, ma tête va plutôt bien. Je ne sais même pas à quoi c’est dû. Vraiment pas.

J’ai vérifié mon passeport, il n’expire qu’en mai -d’ailleurs il va falloir que je pense à en parler à Papa et Maman histoire de ne pas me faire avoir quand je voudrais rentrer à la maison en juillet-, ma carte bleue aussi, ma pièce d’identité n’expire qu’en 2015 et puis j’ai fait le tour des papiers importants. Je peux imprimer mes billets pour l’Eurostar quand je veux. Je suis contente de rentrer chez moi. Je ne stresse définitivement pas à l’hypothèse que je puisse rencontrer Porky pour de vrai. Je ne stresse pas non plus à cause de C. qui m’a recontacté samedi pour "prendre des nouvelles" ou pour Val' que j’aimerai bien voir même si je ne lui en ai pas parlé. Et puis en dehors de ça, aucune cause de stress possible. Je ne pense même pas encore réellement à l’année prochaine niveau études. Cette année tout baigne. Ma famille anglaise est juste adorable même s’il m’arrive de me prendre la tête avec les deux plus grands, mais ça c’est relativement humain. Sh. est juste géniale, Aa. est très gentil le peu de fois où on se parle alors le déclencheur de cette stupide crise inutile ne se situe pas là non plus.

Après, que ça soit Val' ou Felon, ils ont envisagé que ça pouvait peut-être parce que je n’avais pas de véritable vie sociale ici, que je passais mes journées dans ma chambre et que c’était peut-être ça le problème. Peut-être… En même temps, jusque là, ça ne m’avait pas dérangé alors pourquoi maintenant ? D’autant plus que la dernière fois, je suis restée bien plus longtemps sans vie sociale, là ça fait à peine plus d’un mois.

En fait, ça doit juste être que je fais un manque de quelque chose, vu les étourdissements constants que j’ai dès que je me relève et puis c’est tout. Enfin, en tout cas, j’espère juste que ça va passer. C’est juste insupportable ce sentiment d’appréhension dont je ne suis même pas capable de comprendre la cause. Si cause il y a… Finalement, je dois juste être faible mentalement et je pète intérieurement un câble, comme ça, sans raison. Je suis pathétique.

Vivement vendredi. Que je rentre chez moi et que je ne foute rien du tout pendant une semaine. Une semaine complète de glandage où je n’aurais besoin de rien faire. Rien du tout. Ca va être le pied. Finalement, si je ne vais pas à Nantes, ça ne sera pas grave. Je pourrais récupérer comme ça. C’est toujours ça de pris.