La vie d'une Quiche

Kedvesem

Cette musique est juste tout simplement géniale. Entraînante et mélancolique à la fois. Elle rend triste, mais redonne l’espoir en même temps. Bref, elle est juste géniale.

Je ne sais pas si je l’ai déjà écrit, mais la musique est quelque chose de magique pour moi. Parfois, j’entends une musique et je me dis que jamais, jamais je ne pourrais aimer une autre musique à ce point. Puis un jour, j’entends une autre musique qui me procure le même sentiment. Et ce sentiment semble à chaque fois plus fort. Du coup, je peux écouter toutes mes autres musiques "coup de cœur" avec le plaisir que j’avais ressenti initialement en les découvrant, mais je sais qu’il y aura toujours une musique qui me donnera le même sentiment. Enfin, dit comme ça, ce n’est pas clair. C’est juste que je sais que le pouvoir de la musique est infini. Il y aura toujours une chanson qui me fera tomber amoureuse. Il y aura toujours une mélodie que je trouverais sublime. Jamais je ne regretterai le passé en me disant "on y faisait de bonnes musiques", parce que les musiques de l’avenir sont elles aussi pleines de promesses. Dans le lot innombrables de musiques commerciales, on y trouve quelques perles qui valent réellement le coup. Et c’est ce qu’il y a de plus beau dans la musique. C’est une source d’inspiration infinie.

Cette musique vient de me faire penser à Momo… C’est fou ce qu’il me manque. Cette adorable boule de poil qui signifiait tout pour moi à un moment. Momo serait encore vivant, jamais je ne serais partie un an en Angleterre. Ca, c’est certain. Pareil, j’aurais eu confirmation que Câline était enceinte avant que je prenne la décision de partir, je ne serais peut-être pas partie non plus. Ce n’est pas que j’aime mes animaux plus que ma famille, c’est juste qu’on a souvent moins de temps à passer avec ses animaux qu’avec sa famille. Et puis, parler à son chat, à son cochon d’Inde ou à son chien sur Skype, c’est plus compliqué que de parler sur Skype à sa famille.

Je ne regrette pas d’être partie, c’est juste que parfois, je me dis que cette parenthèse commence à devenir longue, même si la plupart du temps, je n’y pense pas. Mais là j’y pense. Et là, ma famille me manque. Mes animaux me manquent. Mes amis -en tout genre- me manquent aussi. Et puis ça fait longtemps que j’ai pas parlé aux autres sur Skype.

Tiens, ça me rappelle que je sais plus trop quand, j’ai fait un rêve où Maman était enceinte. Ca me ferait bizarre de devenir grande-soeur à 21 ans. Et puis, je dois bien avouer que pour moi, mes frangins ce sont Yohann et Sarah. Si je devais devenir grande-soeur maintenant, je le (ou la) considérerais plus comme un(e) cousin(e) parce que tous mes souvenirs d’enfance, ce sont avec Yohann et Sarah que je l’ai passé. Ce petit-être serait un peu comme un intrus. Un intrus adorable, certes, mais un intrus tout de même. Et surtout, je m’en voudrais de ne pas être là pour le voir grandir. Tout comme je m’en veux de ne pas être là pour voir les chatons grandir. D’autant plus qu’avec moi à la maison, je suis sûre que les chatons passeraient plus de temps à se balader un peu partout dans la maison qu’à être enfermée dans la cuisine.

Purée, là tout de suite, la vie de famille me manque. Je donnerais presque n’importe quoi -hormis mon ordi- pour me disputer avec Yo' et Sa' à propos de qui doit sortir promener les chiens… Ils me manquent tous. En Août, je serais définitivement heureuse de partir et de reprendre ma vie. Fermer une fois pour toute la parenthèse et ne plus jamais m’éloigner aussi longtemps de ma famille. Ils sont tout pour moi. Mon épanouissement personnel passe par eux. Je le sais. Maintenant, je le sais et j’en suis sûre.