La vie d'une Quiche

Oups...

Purée, je m’ennuyais du coup j’ai eu la bonne idée de me dire "Tiens, et si je changeais un peu le visuel de mon journal ?!". Seulement, j’avais zappé que j’étais pas super douée et qu’en général, quand j’essaye de faire un truc en CSS, et bien ça foire. Et là, j’ai pas la patience nécessaire pour chercher le pourquoi du comment donc, tant pis, j’ai pris un truc de base en attendant. Mais ça me gave.

En plus il fait pas beau dehors. Le vent souffle et c’est totalement démotivant… Et puis on m’a même pas donné de boulot pour m’occuper. Enfin, dans l’absolu, j’ai des trucs à faire, mais là, j’ai pas envie… Pourtant je suis super productive comme fille -en tout cas au boulot-, mais quand on me donne des trucs à faire qui, je le sais, vont vraiment servir. Là on m’a plus ou moins donné des trucs -en plus ça remonte à il y a un mois, preuve que c’est vraiment pas important...- totalement inutiles donc, à moins qu’on me le rappelle, je vais attendre qu’on me donne du vrai boulot…

Et puis j’ai même plus de journaux à lire pour m’occuper. J’en ai lu un en entier hier et un autre aujourd’hui. C’était les deux qui me parlaient le plus. Notamment parce que l’un me rappelle ce que j’ai pu être il y a quelques années et l’autre ce que je ne voudrais jamais devenir. C’est peut-être pas très gentil à écrire comme ça, mais c’est ce que je pense.

Enfin bref.

Depuis dimanche, presque tout le monde est malade chez mon tonton. Surtout Tata P. et Noty. D’ailleurs, hier, je me suis faite la réflexion que, c’est bon, j’étais prête à être mère. C’est stupide, mais jusque là, voir quelqu’un vomir -même un bébé- me faisait également vomir. Mais hier, quand Noty a vomi et que, Tata P. ne pouvant pas bouger vu qu’elle avait ladite Noty sur les genoux, c’est moi qui lui ai tendu une bassine pour qu’elle puisse vomir sans en mettre partout et ça ne m’a même pas dégoutté. Étrangement. Bon après, elle n’a que 5 ans. Du coup, c’est pas le vomi dégueulasse des soirées qui pue l’alcool et la pizza. Ca doit aider… Quoiqu’il en soit, je sais que le vomi de mes futurs enfants ne me dérangera pas -sauf s’ils boivent de l’alcool...- et je trouve ça cool et rassurant.
En quoi cela veut dire que je suis prête à être mère ? J’en sais trop rien, mais jusqu’à présent, c’était un point qui me faisait peur. C’est vrai, si ton enfant est malade et que t’es même pas capable de t’en occuper un peu, ça craint. Et puis en dehors de ça, je me suis toujours occupée d’enfants alors forcément, je m’occuperai bien des miens. C’est peut-être bête à dire comme ça, mais je pense que je serai une maman géniale ! Et même le Chéri fera un papa génial. Bon, peut-être moins si on a un fils durant sa période d’adolescence, mais bon… En tout cas, c’est vrai que, pour le moment, je ne doute pas de mes capacités à être un bon parent. Il faut dire que j’ai eu les meilleurs modèles du monde !

En fait, je trouve ça marrant. En général, les gens ont des problèmes avec leurs parents. Parfois exagérés, parfois vrais, mais ils ont des problèmes avec eux. Même moi j’ai cru avoir des problèmes avec mes parents. Quand j’étais ado. Et principalement avec mon père. Pourquoi ? Parce que le petit parle tellement peu que, la parano que j’étais se faisait tout un tas de films sur ce que lui pouvait penser. Et pour moi, les gens qui ne parlent pas beaucoup sont des gens qui sont très exigeants et qui jugent énormément les autres. Je ne pouvais pas moins me tromper… Oui, peut-être que Papa était et est toujours rigoureux au niveau des notes que l’on peut avoir en cours, mais il n’a toujours fait ça que pour notre bien. Et parce qu’il savait qu’on en était capable. Jamais il ne m’a demandé de briller en sport tout comme il n’a jamais demandé à Yo' ou à Sa' de briller en français. Peut-être parce que seules les mathématiques ont de l’importance à ses yeux, certes, mais tout de même. Il n’a toujours exigé que des choses dont on était capable. Et puis même en cas d’échec, même s’il était quelque peu déçu, il ne nous en tenait pas rigueur. Jamais. Après oui, J’avais peur de le décevoir. J’avais peur qu’il ne soit pas fier de moi. J’avais peur qu’il regrette mon existence. Mais tout ça n’était que des peurs injustifiées. Totalement injustifiées. Jamais mon Papa ne m’a donné le moindre élément pour douter de son amour pour moi. Il n’est peut-être pas très démonstratif, mais il m’aime. Il nous aime. Je n’ai aucun doute là-dessus. C’est juste que, lui-même n’a pas eu la chance de grandir avec un papa, donc forcément, pas facile de savoir comment se comporter… Et quand je vois Tonton B. qui a à peu près vécu la même chose, je me dis que mon papa à moi s’en sort vraiment plus que bien.

Quant à ma Maman. Peut-on faire plus parfait comme maman ? J’espère vraiment être à sa hauteur quand j’aurais mes propres enfants et que ceux-ci verront en moi le modèle que je vois à travers ma mère… Peut-être qu’elle parle beaucoup -je lui ressemble de plus en plus à ce niveau d’ailleurs...-, peut-être qu’elle est crédule, peut-être qu’elle se plonge beaucoup trop à mon goût dans la religion ces derniers temps, mais sincèrement, puis-je réellement m’en plaindre ? Elle m’a toujours écouté mes histoires parfois indignes d’intérêt, elle m’écoute toujours me vanter et trouve même le moyen de me faire de me donner raison ou mieux encore, de rajouter elle aussi quelques compliments, elle a toujours été là pour me consoler quand je lui ai fait part de mes petits tracas, elle m’a toujours conseillé. Elle m’a toujours soutenu. C’est vrai que Papa et elle sont très forts pour ça : leur soutien total et sincère. Ils veulent juste qu’on s’épanouisse et qu’on soit le plus heureux possible.

Ca se sont de vrais parents. Ca c’est le type de parent que je voudrais être plus tard. Être toujours là pour mes enfants, tout en leur laissant leur espace pour qu’ils puissent s’épanouir et s’envoler de leurs propres ailes. Mais le plus important de tout : qu’ils sachent qu’ils pourront revenir à tout moment et que le nid familial sera toujours prêt à les accueillir…

Ca me fait marrer -enfin, façon de parler...- quand je parle de mes enfants qui quittent le nid… Déjà, il faudrait que j’ai des enfants, et ensuite, il faut leur laisser le temps de grandir… Mais quelque chose me dit que tout ça arrivera bien plus vite que je ne peux l’imaginer. Une chose est sûre, j’espère que ce site sera toujours là pour que je puisse raconter tout ça…