La vie d'une Quiche

Ras-le-bol des travaux en groupe

Je hais travailler en groupe. Sauf s’il s’agit de travailler avec Olivia. Parce qu’Olivia et moi, on est pareil au niveau du boulot. On fait tout au dernier moment, mais c’est nickel. Et on bosse également l’une et l’autre… Mais dès qu’il s’agit de travaux en groupe de plus de deux, alors là, ça m’agace profondément. Je n’ai pas la prétention de dire que je suis plus intelligente que le reste de mon groupe, mais sérieusement, les autres ne glandent rien. Pire, ils n’arrêtent pas de me dire "Ca serait bien si tu faisais ça. Et si tu faisais si aussi. Est-ce que tu as pensé à faire ça ?"... WOW ! JE NE SUIS PAS ICI POUR FAIRE TOUT VOTRE P******* DE BOULOT A VOTRE P******* DE PLACE !! !

Déjà que je n’aime pas qu’on me dise ce que je dois faire, quand ce sont des gens moins "intelligents" que moi -on va mettre des guillemets à ça parce que tout est relatif...- et bien ça m’insupporte juste complètement. Tout ça parce que j’ai une réputation de bonne élève, les gens pensent qu’en se mettant avec moi ils se garantissent une bonne note pépère sans rien glander. Mais non ! Je déteste travailler. Et je déteste encore plus travailler à la place des autres, surtout quand je sais que ceux-ci ne font strictement rien… D’ailleurs, dans ces cas-là, je prends un malin plaisir à ne rien faire moi aussi quitte à ne rendre qu’un travail médiocre à la fin. A la limite, je m’en fiche. Je sais que moi, je suis en mesure de me rattraper pour avoir une moyenne plus que correcte à la fin, donc me saboter un peu ne me dérange pas si ça peut donner une bonne leçon aux autres. Bon, sauf qu’étant orgueilleuse, je ne supporte pas avoir de mauvaises notes quand je sais pertinemment que j’étais capable de réussir. Mais étant surtout une bonne flemmarde, je préfère surtout pester contre les autres quand j’ai une mauvaise note.

De toute façon, je n’ai jamais aimé les travaux de groupe. J’ai commencé à les apprécier uniquement l’année dernière quand j’ai commencé à les faire avec Olivia, mais dès que je dois me mettre avec quelqu’un d’autre et bien ça me gave. Parce que, sérieusement, les autres sont tous de gros abrutis. Et même quand ils ne sont pas abrutis, on ne travaille pas de la même façon et en général les gens n’aiment pas notre façon de travailler à Olivia et moi. Le "tout faire au dernier moment" ne plaît pas à tous. Mais nous; on travaille mieux sous la pression donc voilà. Et comme je dis, que je m’y mette trois semaines à l’avance ou la veille, le résultat sera le même donc autant s’embêter le plus tard possible avec ça.

Je pense que je vais tout miser sur le stage, faire un rapport excellent et une soutenance plus que correcte comme ça osef du reste.

Sinon hier j’ai parlé deux heures et demi avec mon Chéri et comme d’hab, c’était cool et ça m’a fait du bien, même si à chaque fois, après son appel je me sens terriblement seule… Ce manque de contact réel commence à devenir vraiment insupportable, mais il en vaut largement le coup. Pour moi la distance était vraiment un obstacle infranchissable dans un couple mais ça, c’est uniquement parce que je n’étais jamais tombée amoureuse pour de vrai. Quand on aime vraiment, finalement, la distance ne devient qu’un léger contre temps parce qu’on se projette beaucoup plus loin. Du moins, nous c’est ce qu’on fait pour que ça soit moins pénible...
N’empêche, je suis pressée d’être au moment où je pourrais lire cet article, un petit sourire aux lèvres en me disant que c’était finalement passé vite et que l’attente en valait largement la peine…