La vie d'une Quiche

Blablatages

Je me demande combien de temps j’ai bossé aujourd’hui… Je dirais, pas plus de dix minutes… Je suis affreuse. Mais je ne me sens même pas coupable. J’ai fait le boulot de deux journées en une seule, je suis super efficace, qu’on me fiche la paix. C’est pas de ma faute si je suis trop performante pour ce qu’il y a à faire… Se reposer sur ses lauriers, c’est mon truc…

Ça me rappelle, l’école, le collège et le lycée où je me dépêchais de faire les exercices qu’on nous demander de faire pour pouvoir ensuite lire ou écrire. Depuis toute petite je suis comme ça. J’aime la facilité, comme ça a me laisse du temps. C’est juste plus agréable quand j’ai de quoi occuper ce temps… Là je n’ai plus de fanfics à lire donc c’est un peu dur, à la place je viens écrire, mais à ce rythme, l’année 2022 sera la plus productive ici… 10 ans après, le recommencement. Je l’appellerai comme ça mon article du 12 mars. Si je n’oublie pas…

Par contre, c’est dingue comment, quand je ne cherche pas à dire quoique ce soit, j’arrive à écrire. Je regrette de ne pas être venue écrire plus souvent ces six dernières années du coup… Pourquoi je n’en ressentais pas le besoin ? Bon, vu que je me suis promis d’être franche avec moi-même, c’est parce que ces dernières années ont été un peu compliquées moralement pour moi, rien de bien grave, mais je ne veux pas me souvenir. Je ne veux pas garder de traces de ça. Pas dans ce journal… J’en ferai peut-être un autre pour mettre à plat les points d’ombre de ces années. En privé, parce qu’il n’y a pas moyen qu’une autre personne que moi lise ça. Je vais tout sortir et ne plus jamais revenir dessus. C’est mieux pour moi. On dirait qu’il s’est passé un truc grave, mais pas du tout, c’est juste toute ma jalousie envieuse et/ou haineuse, que j’ai laissé quelque fois déborder ici par mégarde que je veux déverser pour m’en débarrasser. Elle n’a plus lieu d’être. Tout simplement.

Bref, un soir cette semaine -je crois que c’était lundi...-, après une partie de jambe en l’air particulièrement satisfaisante avec le Chéri (en ce moment, on n’a jamais été aussi actifs il me semble !), on se câlinait gentiment en parlant de tout et de rien. Et comme souvent avec nous (enfin, avec moi, vu que ce n’est pas forcément qu’avec Lui), la conversation dévie complètement et je ne sais plus pour quelle raison, on en vient à parler de porno.

Notamment des catégories. Donc je lui disais que, c’est marrant, parce qu’autant j’adore lire des fictions avec des relations entre hommes plus que détaillées, autant le porno gay, je ne peux pas… Je préfère largement le porno lesbien. Peut-être parce que je suis plus en mesure d’imaginer ce qu’elles ressentent ? Ou que le porno gay est trop brutal pour moi ? Pourtant le porno hétéro que je regarde est rarement doux (la catégorie girl friendly là où je sais pas quoi, ce n’est pas pour moi...), voire carrément violent (quand on regarde du porno depuis aussi longtemps que j’en regarde, faut augmenter l’intensité pour que ça fasse effet, un peu comme la drogue j’imagine...) et ça ne me dérange pas. Donc, je peux imaginer des scènes de sexe gay dans ma tête sans soucis, mais le voir sur un écran, ça me perturbe, pire, ça me dégoute un peu…

Donc je lui disais ça, et là, lui m’avoue que, de temps en temps, quand il ne trouve rien qui l’excite assez, il tente le porno gay, voir si ça lui fait quelque chose. Mais pareil, au bout de quelques minutes, il laisse tomber et trouve autre chose. Mais qu’il avait pour défi d’arriver un jour à jouir dessus. Ça m’a fait marrer. Je lui ai dit qu’il avait des challenges chelous quand même. Et ça l’a fait marrer aussi.

C’est ça que j’aime aussi avec lui. Pouvoir s’avouer des trucs comme ça qui sont tabous dans tant d’autres couples. Pour autant, jamais on a regardé de porno ensemble. C’est notre jardin secret. Et puis, là dessus, on n’a pas du tout les mêmes goûts. Je suis plus hard que lui. Pour avoir comparé un peu les catégories, s’il me dit la vérité, c’est un petit joueur comparé à moi… Petite fierté personnelle.

Enfin bref, tout ça pour dire que j’aime bien ces petits moments confidence.

Parfois on parle aussi de l’avenir. De quand on aura notre famille au complet. 3, 4 ou 5 enfants, on n’est pas encore décidé. Moi je mise plus sur 3, lui sur 5. 3 enfants c’est gérable, je connais, je sais ce que ça représente. 4 ou 5, c’est l’inconnu, c’est une nouvelle logistique. Déjà la voiture… Va caser 5 enfants dans une Yaris… Et même la maison, c’est quand même sympa à un certain âge d’avoir sa propre chambre, avec 5 enfants, il te faut 6 chambres au lieu de 4. Ça représente 30m2 de plus si tu veux avoir des chambres de tailles correctes. Notre premier appart faisait 33m2… C’est pas la même logique.

Après, au moins, pour bouger, on sera moins embêté : les gens viendront. Jamais ils ne pourront accueillir 7 personnes d’un coup. 5 ça, va, mais deux de plus et tout se casse la figure. Ça c’est un argument qui pourrait faire pencher la balance vers les 5 enfants…

Non, mais en réalité, 3 enfants je trouve déjà ça extra. 5 j’aurais trop peur d’en négliger un. De ne pas donner à chacun le temps qu’il mérite. L’amour, j’en ai à revendre, il n’y a pas de soucis, mais du temps, ça, ça ne se multiplie pas… Mais bon, je ne sais pas de quoi l’avenir sera fait et si ça se trouve à un moment j’attendrai des triplés… Qui sait.

En vrai non, pas de triplés s’il vous plait… Trop de risques, trop de complications, je ne veux pas faire de la néonat', ça a l’air affreux. Rentrer chez soi sans ses bébés ? C’est mort !