La vie d'une Quiche

Mouais...

G. m’a encore demandé si j’étais libre pour le voir. Sauf que cette fois, il m’a clairement avoué que c’était parce qu’il avait encore envie de flirter avec moi. Heureuse de le savoir… Non, sérieusement, ça me fait marrer. Il m’ignore pendant près de deux semaines et maintenant il n’arrête pas de m’envoyer des sms pour savoir si je suis libre. Et il en a rien à foutre que je sois en couple. Bon, peut-être que "en couple" est un bien grand mot pour qualifier ma relation avec Mika. Tout le monde est d’accord sur le fait que je dois le plaquer. Malheureusement, ces conseillers ne sont pas très objectifs puisqu’ils veulent tous coucher avec moi -Franz n’en fait pas partie, bien évidemment- du coup, du coup voilà quoi…

Non et puis, j’ai vraiment pas envie d’être celle qui largue, encore une fois. Ça fait déjà deux fois quoi… Mais comme on dit, jamais deux sans trois. Je ne sais même pas pourquoi j’ai accepté qu’on se "remette" ensemble alors que depuis le départ, cette idée ne m’emballe pas. J’ai 19 ans. Je suis l’une des personnes les plus égoïstes au monde et je sais pertinemment que pour le moment, l’idée de me mettre en couple me gave un peu -même avec Franz ? J’en sais rien, j’en suis pas là. N’empêche que j’admets que la question me taraude : est-ce que ça serait comme maintenant où il deviendrait hyper soupçonneux comme tous les autres...?-. Mais malgré ça, je n’arrive quand même pas à dire non à un "reprends-moi stp". Et dire que je déteste quand on me supplie… Je déteste avoir l’impression d’avoir tout pouvoir. A partir de cet instant, on perd pas mal d’estime à mes yeux et je mets à traiter les gens comme de la bouse de vache. Sérieusement, me donner le pouvoir, c’est signer son arrêt de mort. Il faut toujours garder un certain "contrôle" sur moi, sinon c’est foutu. Je suis pas faite pour diriger, à chaque fois ça se passe mal, pour les autres… Moi je m’en sors toujours bien de toute façon. Je suis prête à parier qu’en cas de catastrophe-astronomique-qui-tue-tout-le-monde je ferais partie des survivants. Parce que ouais, je suis solide quand je veux et que je m’accroche à la vie comme une moule à son rocher. Bref, je sais même pas pourquoi je raconte ça moi…

Sinon, pour parler de mon sujet préféré en ce moment, j’ai nommé Franz, je lui ai parlé hier -enfin, aujourd’hui aussi, mais c’est la discussion d’hier qui m’intéresse...- et du coup, pour vendredi c’est rendez vous à 19h30 à la station Saint-Michel. A ce que j’ai compris, on ira directement dans un bar -je suppose, enfin, je vois mal où aller après moi vu qu’il habite pas par là lui- et du coup, je me trimbalerai avec ma valise… Super ! Je vais devoir faire léger alors… Enfin bref, c’est pas ça non plus qui m’intéresse, mais vu que j’ai la flemme de faire la discussion en discours rapporté, je vais retranscrire fidèlement notre discussion sms -enfin, en partie en tout cas...- :

    F. : (...) on va faire jaser quand on va rentrer tous les deux :-D

    Moi : Mwahaha… A moi les teintes cramoisies...xD Mais ils sont gentils quand même, hein... ? x)

    F. : Mais oui tkt. Jsuis content tu vas voir ma meilleure amie/soeurette ^^

    Moi : Et moi aussi ! Depuis le temps que j’en entends parler...xD

Enfin voilà, c’est tout. N’empêche que ça peut paraître stupide, mais je suis vraiment contente qu’il veuille que je vois sa meilleure amie et sa soeur. C’est clair que du coup, j’ai vraiment l’impression de ne pas être "qu’une fille rencontrée" sur Internet. Bon, d’un autre côté, G. m’avait bien présenté à ses parents -enfin, j’ai quand même mangé avec eux quoi, le dîner et le petit déj' !- et puis ça n’avait pas la moindre signification pour lui. Ouais mais voilà, Franz est plus fun que G., comme ça, ça résout tout… Nah !
Non et puis, il m’a fait marrer avec cette histoire de "faire jaser", comme si je pouvais faire jaser des gens moi...'Fin bref, je suis pressée d’être vendredi à 18h33 ! Bon, à ce moment-là, je serais sûrement un peu stressée aussi, mais comme dirait mon prof de géographie "le stress est un très bon moteur"...

Wait & see. Comme d’hab'.