La vie d'une Quiche

Parce que la vie est toujours belle

Ma maman a bien raison. Mais ça, ce n’est pas nouveau, et même si j’ai mis du temps à l’admettre et que j’ai parfois encore un peu de mal à le reconnaître, je dois bien avouer que ma mère a toujours raison, peut-être un peu trop souvent au goût de tout le monde d’ailleurs… Ow, elle n’a pas raison sur "tout". En réalité, tout ce qui est du domaine "culturel", scientifique et j’en passe, non, comme tout le monde, elle a tort. Mais au quotidien, elle a toujours raison. Par exemple, dès qu’elle dit qu’un truc va se passer genre :"Cynthia si tu continues d’imiter une guenon qui porte son bébé avec Sarah, vous allez finir par vous faire mal..." vous pouvez être sûr que ça se passera. Ou bien si elle dit qu’on va avoir de la place dans un restaurant huppé le samedi soir, qu’on n’a pas réservé et qu’il y a une queue de trois kilomètres de long -j’exagère, il n’y avait qu’une dizaine de personnes devant nous...- là aussi vous pouvez être sûr qu’étrangement, une table pour cinq personnes sera libre et on passera devant tout le monde (en général on y va que tout les cinq, mais si on est plus, une plus grande table sera libre). Pareil, si la météo annonce de la pluie et qu’on a prévu de faire un barbecue, il fera beau, ne serait-ce que le temps que la viande cuise… Bref, ma mère parvient toujours à avoir raison là-dessus, même quand tout est contre elle.

A partir de maintenant, je vais sérieusement adopter sa méthode qui consiste à simplement souhaiter très fort ce que l’on veut. Comme elle dit, du moment que ça ne cause pas de tort à qui que ce soit, il n’y a pas de raison que ça ne marche pas.
Et puis c’est vrai, la chance, ça s’attire. Ma vie de tous les jours me le montrent. Quand je ne crois pas à quelle chose, ça ne marche pas. Par contre, quand je fais tout pour y croire, là tout de suite, tout va mieux. Prenons un exemple, aujourd’hui je devais avoir une interro de culture antique sur un livre que je n’ai pas lu, je ne voulais vraiment pas le faire, et finalement, nos deux profs ont décidé d’intervertir leur semaine pour pouvoir boucler leur chapitre avant le concours blanc. Ou encore, hier j’ai enfin réussi à faire ce foutu exposé de géographie qui me bouffait la vie depuis cinq semaines. Et cet exposé, même si je savais que j’avais à le faire depuis le mois de septembre, je ne l’ai réellement fait qu’hier, parce que j’avais quatre heures pour le préparer -enfin trois puisque j’étais crevée et que j’ai dormi une heure dans les toilettes du lycée, la classe...-. Sérieusement, ça faisait trois semaines que j’essayais de le commencer et là, en trois heures je boucle tout. Je passe au tableau devant tout le monde et le prof me dit que c’est bien… Si je n’ai pas de la chance, faudra m’expliquer comment on appelle ça. Comme le dirait si élégamment Franz "j’ai une chatte énorme" quoi !

Bref, maintenant, j’arrête sérieusement de stresser pour des choses qui n’arriveront peut-être jamais. Je ne vois plus que les beau côté de la vie -parce que c’est vrai que ma vie est sacrément magnifique à défaut d’être réellement trépidante- et j’arrête de me tracasser pour des détails. Le plus important c’est que toute ma famille aille bien, que j’aille bien aussi, et pour le reste, on verra bien.

En plus, être optimiste ça attire les gens comme des mouches et ça permet de garder une meilleure santé. Sérieusement, pourquoi se priver d’être optimiste alors ? !