La vie d'une Quiche

Un an

Notre petit bébé a un an (un an et dix jours pour être précise) et, okay, je peux admettre que le temps a défilé à une allure folle. Il y a un an, on découvrait la vie à trois – à 4, avec feu Monsieur Chat- et même si on s’est tous plutôt bien adaptés, on est bien plus rodés un an plus tard.

Et dire que notre Hippo sait désormais marcher, dire « non non non » en agitant son petit index, manger comme nous et faire du charme à tous les jeunes hommes qui la regardent… C’est vraiment cliché, mais en effet, ça passe trop vite. Enfin, je sais pas tellement si je peux dire « trop ». Ça passe vite, c’est certain, mais c’est la suite logique des choses et finalement c’est bien que ça évolue. Le changement n’est pas quelque chose qui m’inquiète outre mesure. De toute façon, que je sois d’accord ou pas, ça se fera donc autant l’accepter dès le début.

Bref, durant cette année j’ai aussi pu me rendre compte à quel point mon Chéri était le meilleur. C’est un papa sensationnel qui dépasse, et de loin, tous les critères que j’aurais pu imaginer. Il ne rechigne jamais pour changer une couche, donner le bain ou n’importe quoi par rapport à sa fille. En même temps, c’est lui qui s’en occupe toute la journée donc heureusement qu’il ne la laisse pas dans la même couche toute la journée… C’est devenu un expert des berceuses, même si la plupart du temps il lui fait écouter du métal (elle préfère…) et il trouve la motivation pour aller faire des balades avec elle la journée. Et surtout, quand la nuit elle se réveille, c’est lui qui prend le relais et la fait dormir dans ses bras du côté de son lit. Et lui qui bouge normalement beaucoup dans son sommeil est étrangement immobile quand elle est à côté. Et je trouve ça fantastique, et terriblement sexy aussi.

C’est sûrement parce que c’est un si bon père que ma libido pète encore plus le feu qu’avant l’arrivée de P’tite Hippo… Parce que ouais, un homme qui s’occupe aussi bien de son enfant, ça donne envie. En tout cas, moi ça me donne envie. Il est juste génial ! Même si, bon, on va pas se mentir, il m’agace un peu quand il s’énerve tout seul dans son coin pour des broutilles (selon moi), mais bon, il ne peut pas être aussi parfait que moi, déjà il s’en rapproche, c’est pas mal.

En tout cas, j’espère que notre fille sera fière des parents qu’elle a parce que, franchement, sans trop me vanter, elle aurait difficilement pu mieux avoir. Juste plus riches, ça aurait été cool, mais pour tout le reste, on bat tous les autres parents du monde.

Je dois être une mauvaise mère pour si peu douter de moi parce que j’entends un peu partout « Si tu penses ne pas être à la hauteur, ça prouve que tu es une bonne mère et blablabla », mais le truc c’est que je ne doute pas du tout de moi. Je fais tout pour le mieux, je ne remets aucun de mes actes en question vu que je fais vraiment ce que je suis censée faire. En vrai, je ne me pose juste pas trop de question, c’est assez instinctif pour moi d’être mère alors c’est plutôt simple pour tout dire. Jamais eu de cas de conscience à me demander si je faisais correctement ou pas. Je fais, et elle grandit bien en étant un petit rayon de soleil avec un caractère bien déterminé donc c’est cool. Je ne veux pas d’un gentil bébé souriant, j’aime que ma fille fasse la tronche aux gens qu’elle ne connaît pas et qu’elle réserve ses plus beaux sourires aux gens qu’elle aime. J’aime qu’elle hurle quand un inconnu essaye de la prendre dans ses bras et qu’elle ne pleure pas quand elle tombe. Non, vraiment, quand je vois comment elle évolue, je me dis que je n’aurais pas pu mieux faire jusqu’à présent. Elle saura se défendre cette petite, c’est une certitude et c’est une bonne chose.

Bref, être parent c’est trop cool. Donc, c’est vrai, les nuits sont un peu moins paisibles, mais comme on n’arrête pas de me le dire au boulot : je n’ai jamais été aussi en forme de ma vie. Ce petit bout donne un sens à tout ça. Et on est plus que prêt pour relancer l’expérience. En plus le congé mat’ c’est le pied alors ce n’est que du positif ! Mais bon, pour l’instant, on n’y est pas encore… J’aurais jamais pensé écrire un jour que les nausées constantes des 4 premiers mois me manquent…