Bilan post coup de blues...
Parfois, j’ai vraiment l’impression que je ne mérite pas ce que j’ai. Et cette impression se traduit en un besoin presque frénétique de m’éloigner de tout ça. Et de rester seule à déprimer. Parce que déprimer, c’est certainement la chose la plus stable de ma vie…
Ce qui est bête dans l’histoire, c’est qu’il suffirait d’un rien pour ça aille vraiment mieux. Je pourrais véritablement parler à quelqu’un quand je ne vais pas bien mais j’ai l’impression de ne jamais aller bien et réconforter quelqu’un qui ne va jamais bien et qui ne fait apparemment aucun effort pour aller mieux et bien, c’est rapidement gavant. Et je préfère encore déprimer seule que de gaver des gens.
Décevoir les gens est ma plus grande hantise, encore plus grande que celle d’être seule ou délaissée de tous. Et ça, ça craint. Parce que ça me force à ne compter que sur moi alors que ma nature profonde serait plus de me reposer de temps en temps sur les autres, tout comme eux peuvent se reposer sur moi. Et parce que j’ai un ego mal placé et que j’ai peur de déranger et bien je garde tout pour moi. Ou quelques fois, quand je me sens vraiment proche de la rupture, je lance quelques brides d’informations à des amis que je considère comme proche. Mais toujours en minimisant ce que je ressentais afin de ne pas faire trop « fille ».
Ça aussi c’est un problème que j’ai : je déteste qu’on me rappelle que je suis une fille. Pourtant, je mets des robes, je me maquille, je mets du parfum et je mets même parfois des talons, mais je déteste qu’on me dise que je suis une fille. C’est comme si j’en avais honte. Il faut dire que je méprise tellement la majorité des filles que ça m’énerve qu’on puisse m’assimiler à elles, de près ou de loin. Et du coup, je fais tout pour qu’on ne puisse pas faire le rapprochement entre moi et « ça ».
Bref, hier j’ai déprimé. Être en couple me manquait -pas la personne, juste le fait d’être en couple- et j’ai pleuré… Et du coup, j’avais besoin de faire un bilan post coup de blues…