Il y a des jours comme ça on ne se sent pas bien sans la moindre raison potable. De toute façon, depuis lundi soir je ne vais pas bien. J’ai attrapé froid, du coup je suis pas allée en cours mardi toute la journée, jeudi matin j’ai loupé 1h30 d’amphi et aujourd’hui j’ai pu retourner en cours. Mais je me mouche constamment, j’ai les yeux qui pleurent et j’ai une voix de canard.

Bref, quand je suis enrhumée, impossible d’aller bien. Encore heureux, je n’ai plus mal à la gorge…

Sérieusement, même mon nouveau Xperia Z3 compact n’arrive pas à me donner le sourire alors qu’il est franchement top. Faut dire que le fait que la nano sim ne fonctionne pas avec ma ligne n’aide pas, mais s’il n’y avait que ça…

Je sais pas, ça ne va pas. Tout simplement. Je dois aller voir Loutre demain, il me semble pas en avoir déjà parlé… 'Fin, pour résumer, c’est un gars à qui j’ai parlé sur Sky' qui s’est révélé être dans le même IUT que moi. Il m’avait déjà vu, mais moi non. Enfin, pendant ma période de partiels, alors qu’on se parlait déjà, on a chacun vu l’autre, mais on a pas osé aller se parler. De toute façon, lui sortait de partiel et moi j’y allais, donc on était pas trop d’humeur à ça. Bref, après ça, on se parlait quotidiennement sur Skype. On parlait de tout et de rien, surtout de rien, c’était sympa. On a commencé à papoter début juin et on a continué à se parler régulièrement jusque début août. Après, j’ai commencé à parler avec Lao donc j’ai eu beaucoup moins de temps avec tout le monde. Ca craint ça d’ailleurs...
'Fin bref, vers fin août, on a recommencé à se parler et puis quand il a eu son studio sur Paris, je lui ai promis d’aller le squatter un weekend, ce que je vais donc faire demain. Ca va me faire du bien de le voir j’pense. Ca va un peu me changer les idées…

Ca m’énerve que Goudouch me manque autant en fait. Hier, j’étais tellement contente qu’il vienne me parler que je ne suis pas allée manger juste pour pouvoir lui parler le plus longtemps possible. Quand je lui parle, j’ai juste l’impression qu’il est exactement comme moi et qu’il comprend à la perfection ce que je veux dire donc c’est juste génial de lui parler. Après, je peux comprendre que lui, ça lui fasse peur tout ça et qu’il ait besoin de prendre de la distance, mais ça fait mal quand même… Enfin, du moment qu’on continue de se parler de temps en temps, ça me va. On se fait à tout de toute façon…

En fait, je crois que comme l’hiver revient, je commence un peu à déprimer et du coup, une part plutôt importante de moi aimerait avoir quelqu’un. Pas forcément un chéri ou autre. Là, tout ce que je veux, véritablement, c’est un ami sur qui compter et à qui je pourrais faire des câlins mais sans qu’il y ait plus. J’en ai marre du plus moi… J’aimerai bien que pour une fois, on puisse me voir réellement que comme une amie. Comme quelqu’un d’un peu fragile qui derrière son armure d’apparence incassable a besoin qu’on la protège un peu… J’essaye de faire ma maline en disant que rien ni personne ne peut me blesser, mais c’est faux. J’ai l’impression d’être complètement cassée et d’essayer de colmater les morceaux comme je le peux avec une mauvaise colle. C’est suffisant pour que l’ensemble tienne la route en apparence, mais en cas de chute, tout est à refaire… Ce que je raconte n’a strictement aucun sens. Ca me gave.

Je me gave à être comme je suis. Là, je devrais juste aller parler à Lao, Goudouch ou Flo' pour qu’ils me remontent un peu le moral, mais j’en suis incapable. Je sais même pas pourquoi je vais pas bien… J’crois que je manque déjà de vitamine D moi… Ca craint.

J’en ai marre de chialer constamment aussi. Ce qui m’énerve, c’est que j’ai une vie franchement facile : j’ai une famille géniale, j’ai un cerveau potable, une capacité à me faire des amis plutôt bonne, un physique plutôt avenant, je n’ai pas de problème de santé particulier, je vis dans un pays où dans le fond, ça va et malgré ça, je trouve le moyen d’aller mal. Je sais sérieusement pas comment je fais. Je sais pas si j’ai une phobie du bonheur, mais là, je commence à ne voir que ça… Je fais toujours tout pour tout gâcher. Je m’accroche toujours à ce que je ne peux pas avoir et je fuis ce qui pourrait me rendre heureuse…

Concrètement, je ne sais pas ce que j’attends de la vie. En dehors de me prouver qu’on peut réussir en ne faisant preuve d’aucune motivation pour rien, je vois mal ce que j’essaye de me prouver.

En conclusion, je suis sacrément perturbée comme personne. Et j’arrive même pas à déterminer si c’est plus positif que négatif…