Un coup de chaud hier sur la tête mêlé à un abus de chocolat et me voilà malade toute cette journée. Bon, là ça va mieux.

Seulement, j’ai loupé des cours, et les profs commencent à s’inquiéter… C’est vrai que ces dernières semaines, j’ai pas mal accumulé… Mais je fatigue, je commence à en avoir sérieusement marre de la prépa, et mon corps n’est pas content de tout ce trouble interne et se débrouille pour le transformer en trouble externe…

Du coup, ma prof principale veut savoir si je veux lui en parler, mais que veut-elle que je lui dise ? Que je laisse tomber ? Que je ne supporte plus tout ça ? Que je n’aime pas leur façon de faire cours ? Bref, j’ai une tonne de raison d’être malade ne serait-ce qu’à cause de la prépa. Mais je n’ai pas envie d’en parler. Je n’ai jamais eu besoin de parler de tout ça après tout…

Bref, là, je sature juste, je lui ai envoyé mon sonnet -avant qu’elle ne m’envoie son mail bien évidemment, sinon ça aurait été malpoli de ne pas répondre- dont je suis assez fière et puis basta. Je le posterai d’ailleurs une fois que la prof l’aura corrigé et rendu, histoire qu’elle ne tombe pas sur mon journal si jamais elle s’amuse à le taper dans google pour vérifier que je n’ai pas triché…

Quant à Franz, ça m’énerve, je sens déjà que je commence petit à petit à me lasser de lui. Je suis horrible. Je n’ai même pas envie d’aller sur Paris le 9 juin du coup et je m’en veux… Il faut sérieusement que j’arrête de jeter les gens une fois que je suis sûre qu’ils m’apprécient vraiment… Enfin bref, on verra bien ce que ça donne. En attendant, j’ai juste besoin d’une bonne claque, pour me remettre les idées bien en place…

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L’avenir incertain se brise à son passage
Elle ne sait que choisir, elle ne sait où aller
Rapidement elle se retrouve enfermée
Dans un monde sombre où elle perd tout courage.

Tous ses doutes l’encerclent et bousculent sa cage
Qui ne cesse de tanguer sans jamais se casser.
La prison de songes la maintient isolée
Depuis tant d’années qu’elle a perdu toute rage.

Mais un jour, un doux rayon de soleil l’atteint.
Elle se relève et défait enfin ses liens
En voyant la clarté faire tomber la nuit.

Ses doutes et ses peurs s’évaporent sans détour.
Dès lors son destin est de nouveau sans ennui
Et le soleil éclaire chacun de ses jours.