Séduction et jalousie.
Hier j’avais pigé un truc et j’ai oublié de l’écrire. Heureusement, il n’est jamais trop tard pour le faire.
Bref, hier, après ma rencontre avec Sylvain -le prêcheur mormon relativement sympa pour le moment et surtout, français-, j’ai compris que c’était stupide d’attendre des garçons avec qui je parle qu’ils ne s’intéressent qu’à moi. C’est vrai, quand C. me parle des autres filles, je ressens comme une pointe de jalousie alors que, d’accord, il me plait énormément, mais au final, c’est tout ce qu’il y a entre nous : une grande attirance -et peut-être un peu plus de mon côté, mais j’ai vraiment pas envie de me pencher dessus-. Alors oui, c’est stupide de lui en vouloir pour les autres filles qu’il peut voir alors que de mon côté, je ne suis pas mieux. Quelque part, je dirais même que je suis pire. C’est vrai, après tout je parle à Chris, Val', Jack, Franz et parfois Ben' et S. alors oui, c’est stupide de lui en vouloir.
Il faut juste que j’arrête de vouloir être le centre du monde de tous les gens qui m’ont adressé une fois la parole. Surtout quand je ne compte pas leur rendre la pareille…
Je crois que je suis définitivement en manque. Cette nuit j’en suis même arrivée à rêver de S. et Jeff. Jeff a grandit avec moi en quelque sorte jusqu’à nos trois ans vu que ma mère le gardait avec moi, puis ensuite on ne se voyait qu’occasionnellement parce qu’on n’était pas dans la même époque jusqu’au déménagement où l’on a totalement perdu contact. Après, il a dû venir une ou deux fois à la maison avec sa soeur et sa mère, mais bon, il "jouait" plus avec Yo' qu’avec moi donc en gros, ça doit bien faire onze ans qu’on ne s’est pas réellement parlé. Et d’un coup, comme ça, je rêve de lui cette nuit. Surtout qu’autant petite il me plaisait énormément, autant maintenant, il n’est vraiment pas mon genre, donc je ne sais vraiment pas ce qu’il faisait là…
En tout cas, c’est plutôt plaisant de rêver de garçons la nuit. Ça ne m’arrivait presque jamais avant et maintenant, depuis près d’un mois, ça arrive presque tous les soirs, je trouve ça vraiment cool.
Sinon je viens de perdre mes games de classement sur LoL… Ça me gave parce qu’autant pour la première on a merdé, autant pour la deuxième, on aurait pu gagner si notre Akali n’avait pas dû partir en plein milieu, ce qui fait qu’on s’est retrouvé en 4v5. Et déjà que la game était serrée avec Akali, en 4 contre 5, c’est clair qu’on ne pouvait que perdre. Bref, ça m’a gavé. Du genre vraiment gavé… Parfois je me sens bête quand je vois dans quel état d’énervement ce jeu peut me mettre, mais peu importe.
J’écoute encore Kedvesem en boucle. Cette musique est juste réellement magnifique. Et puis on retient facilement les paroles en fait, même si c’est du hongrois. De toute façon, dans les musiques, la seule chose qui compte pour moi c’est la mélodie. Si la mélodie passe, je me fous des paroles et j’aime la musique. Rien à faire de comprendre ou pas. Ce qui est important, c’est ce que nous on pense comprendre en écoutant la musique. Le message que ça nous fait passer à nous personnellement.
Le problème des gens, en général, c’est qu’ils cherchent justement toujours à tout généraliser. Ils veulent donner un sens unique à quelque chose qui en a une infinité. Ils cherchent à tout simplifier alors qu’en fait, ils ne font que compliquer les choses. Un peu comme les explications de texte en français… J’aime pas cette manie de vouloir toujours tout décortiquer, de vouloir toujours tout expliquer. Parfois, il faut juste se contenter de ressentir pleinement, sans se poser de questions. Pas tout le temps, pas dans tous les domaines, mais parfois, il le faudrait vraiment. Arrêter de réfléchir trente secondes et redonner le contrôle à notre cerveau reptilien qui se contente d’agir et ressentir.
Bref, là je dévie complètement et j’arrive même pas à savoir où je veux en venir. Ca, c’est la faute de la musique. C’est marrant, dès que j’écoute une de mes musiques "coup de coeur", j’ai l’impression de pouvoir écrire sans interruption pendant un temps indéterminé. C’est comme si la musique m’empêchait de trop réfléchir, de trop penser au sens de ce que j’écris et me forçait à juste écrire. Ecrire comme je le ressens. Ecrire comme ça me vient. Tout simplement.
Et j’aime bien cette sensation. De ne plus être totalement maître de ce que l’on fait et de juste se laisser porter par le courant, même si l’on sait qu’en se relisant, on se demandera pourquoi on a parlé de ça à cet endroit alors que ça n’avait strictement rien à y faire. D’ailleurs, si je me posais toujours cette question, je crois que je n’écrirais plus beaucoup. Ce que j’écris a rarement un lien direct et je suis mauvaise pour les transitions. J’écris toujours comme ça me vient. Ça doit être pour ça que j’étais plutôt mauvaise en dissertations en prépa… Peu importe, personne n’aime lire des dissertations de toute manière. C’est bidon, rempli d’une théorie ennuyante et abstraite et au final, on ne lit que des choses qu’on savait déjà ou qu’on n’avait pas envie de savoir.
Le plus intéressant, ce sont les inventions. Parce qu’à partir d’un même sujet, les dissertations se ressembleront toutes plus ou moins et aborderont techniquement toutes à peu près les mêmes points. Tandis que pour une invention, à partir d’un même sujet, on a une infinité de réponse. Et j’aime voir comment à partir d’un seul sujet les idées peuvent fuser dans des sens totalement différents selon les personnes. Et pour un même sujet, une seule et même personne peut avoir un tas d’idée pour le traiter. Ce qui est beaucoup plus compliqué à faire pour un sujet de dissertation.
De toute manière, les dissertations : c’est inutile.
J’ai presque envie de changer mon titre parce que là tout de suite, il n’a plus le moindre sens… M’enfin, au pire des cas, c’est pas comme si les titres avaient une quelconque importance. Je ferais tout aussi bien d’écrire la date et l’heure. Mais trop de gens le font déjà donc ça me perturberait. Tant pis, je vais continuer avec mes titres bidons bien qu’assez évocateurs pour que je puisse retrouver une info.
Ce qui est intéressant quand on écrit depuis un moment ici, c’est qu’on peut regarder ce qu’on avait pu penser le même jour de l’année passée -pour le peu qu’on est écrit à cette date- et j’aime bien le faire. Voir si je suis toujours dans le même état d’esprit ou pas. D’ailleurs, j’vais aller faire ça. En plus, j’ai plus rien à écrire -ce qui est le cas depuis une demie heure techniquement- et Felon me parle sur Skype.