La vie d'une Quiche

Vivement la fin des cours...

J’ai envie de vacances, de vraies vacances où je n’aurais pas en arrière-plan de mes pensées un quelconque travail à rendre ou à faire.
J’ai envie de retourner à l’été dernier, en Angleterre… L’Angleterre me manque, c’est dingue. En fait, ce n’est pas tellement l’Angleterre qui me manque, c’est surtout le fait de n’avoir aucune préoccupation qui me manque. La liberté que j’y avait me manque aussi. Et voir des têtes nouvelles me manquent aussi… Avoir un copain, c’est génial, mais je ne peux pas seulement m satisfaire de sa présence. J’ai besoin d’amis, de connaissances, d’autres gens quoi. Vivre dans une bulle à deux, c’est bien un moment, mais ça devient rapidement pesant…

Enfin bref… Vivement les grandes vacances.

Donc normalement, cet été, je suis censée travailler un mois, mais rien n’est moins sûr vu que je ne suis pas sûre d’être prise dans la boîte de Tonton Ab. N’empêche que j’en ai vraiment besoin. J’ai besoin d’argent si je veux aller ensuite en Italie avec Bouh, dans les Alpes avec mon chéri et voir Flo' à Marseille. Et j’ai le pressentiment que je ne serais pas prise. Ils n’ont aucune raison de le faire après tout… Et ça m’énerve parce que si jamais je ne travaille pas, je vais devoir revoir mes projets de vacances à la baisse…

Il y a aussi le code qui me gave. Je ne suis tellement pas motivée à conduire un jour… Et tout le monde a beau me dire que c’est quasi obligatoire pour trouver un travail, je ne peux m’empêcher de me reposer sur ce "quasi"... Quasi, ça veut bien dire qu’en général ça fonctionne comme ça, mais pas toujours. Et puisque j’ai l’immense chance de toujours passer à travers les brèches, je me dis "Pourquoi pas encore une ?". En fait, si je ne veux pas conduire à ce point, c’est principalement parce que les transports sont pour moi un moyen de dormir. Ce n’est même pas recherché ou quoi que ce soit, c’est juste que quand je suis dans une voiture, un train, un bus, un tram ou un avion, je m’endors. Le mouvement me berce et m’endort au bout de dix minutes, à tout casser. Alors si jamais je dois un jour conduire, ça ne me tente pas plus que ça de lutter contre le sommeil… Et puis je garde toujours cette intime conviction que si un jour je conduis, je me tuerais en voiture pour une raison x ou y. Le pire, c’est que je sens que ça ne serait même pas vraiment de ma faute…

J’ai pas envie de savoir conduire. Ca a l’air nul de conduire. Mieux vaut se faire conduire… Je suis une flemmarde, oui et alors ? Pour le coup, j’ai mes raisons. Elles ne sont peut-être pas très sensées, il n’empêche que j’ai du mal à en faire abstraction.

Demain, je commence réellement à bosser sur l’exposé. Six jours, c’est plus que suffisant pour faire un exposé. Et puis sincèrement, si on a une sale note à celui-là, je m’en contrefiche. Après tout, je suis la seule dans le groupe à avoir réellement réfléchi au sujet alors si les autres ne veulent pas faire leur part du travail, je ne vois pas pourquoi je m’embêterait à essayer de remonter la note de tout le monde. Au pire, je pourrais me rattraper ailleurs.