La vie d'une Quiche

A une lettre près...

Je suis fière de moi, aujourd’hui j’ai réussi à me bouger les fesses pour aller en ville comme j’avais dit que je le ferais en début de semaine pour aller m’acheter des sous-vêtements. Et du miel.

Ah ouais, avant ça, je voulais revenir sur un rêve que j’ai fait mercredi aprèm ou jeudi aprèm, je ne me souviens pas vraiment du jour… J’ai rêvé de Mélissa. Ma cousine. Un rêve génial. Juste génial. Court mais génial. J’ai retrouvé la Mélissa que j’ai eu la chance de voir à chaque fois qu’on allait chez elle. Elle me disait que j’étais trop sage, que je ne m’amusais pas assez avec mes amis. Que j’étais jeune et qu’il fallait que j’en profite pour m’amuser pour de vrai. Pour m’amuser n’importe comment. Qu’elle elle adorait faire ça avec ses amis quand elle était encore… Elle n’a pas terminé cette phrase, sûrement par égard pour moi. Sûrement pour ne pas briser trop tôt l’illusion, mais elle comme moi on savait que le mot qu’elle n’avait pas voulu prononcer était "vivante". Le rêve s’est arrêté rapidement après ça.

C’est marrant, j’avais vraiment rêvé d’elle avant ça. Il me semble. Ou alors ça ne m’avait pas autant marqué que ce rêve-là… Ce que j’ai trouvé "marrant", c’est qu’aussi bien elle et moi savions qu’elle n’était pas vivante. On regardait des photos qui dataient visiblement du mariage de Tata N. Et elle disait qu’il lui semblait qu’elle avait été heureuse à cette époque. J’ai vraiment apprécié retrouver la Mélissa que je connaissais. Et je crois que j’ai encore plus apprécié la prendre dans mes bras. Avec le recul, ça me rappelle la fois où on était allé les voir un peu avant la rentrée en 2008 je crois. Juste avant qu’on doive repartir, on s’était prise dans les bras en se disant que c’était bon de se revoir et qu’il fallait plus qu’on passe autant de temps sans se revoir ou se reparler. J’ai tellement échoué à ce niveau… Bon, quelque part, on a toutes les deux échouées, mais d’un côté, ça doit être de ma faute. Je suis sûre qu’elle a essayé de m’envoyer des sms et autres, et moi, comme d’hab', je ne prenais pas vraiment le temps d’y répondre. Je suis comme ça… Autant je peux parler des heures et des heures avec des inconnus, autant dès que je commence à connaître les gens IRL ou que je les connais de base IRL, je deviens incapable de leur parler longtemps ou ne serait-ce que régulièrement. Exemples : Je connais Bouh depuis qu’elle est née, résultat, je n’aime pas vraiment lui parler sur Skype et autre. Je connais Val' d’Internet, je l’ai rencontré quelques fois, du coup je lui parle beaucoup moins qu’avant sur Internet, ou du moins, moins longtemps. Je connais Felon uniquement sur Internet, du coup je peux passer des heures entières à lui parler sans me lasser… Normal…

Enfin bref, en tout cas, ce rêve était vraiment génial et en me réveillant, j’étais de bonne humeur. Elle devrait me rendre plus souvent visite dans mes rêves… Sa présence est toujours aussi apaisante et agréable.

Sinon, j’ai vaguement parlé à Felon de ce journal. Très vaguement. En fait, je cherchais un article où je parlais du jumeau que j’aurais dû avoir et comme j’étais en vocal avec lui, j’arrêtais pas de râler parce que je ne mettais pas la main dessus. Du coup il me demandait ce que je cherchais, si j’avais besoin d’aide et tout et je lui ai vaguement expliqué le concept. Du coup il voulait savoir si j’avais écrit sur lui. Et je lui ai dit que vu le nombre de temps qu’on passait à parler ensemble, j’avais forcément déjà écrit sur lui. Il voulait savoir quoi et là, je n’ai pas répondu par contre. Le problème de ce journal, c’est que j’écris réellement tout ce qui me passe par la tête sur le moment, et parfois, j’oublie de corriger après coup.

Par exemple, je pensais que Felon avait un cancer. En fait non. Il a en fait une énorme cicatrice sur le ventre parce qu’il a dû être opéré dès sa naissance parce que sa mère en prenant de l’aspirine pendant sa grossesse lui a sans le vouloir totalement détraqué les intestins et tout et tout. Du coup, ça s’empire avec le temps et il fait très souvent des crises où il souffre horriblement à ce qu’il m’a raconté. Bref, comme j’arrête pas de le lui dire, vraiment pas cool… Par contre, le problème, c’est qu’il ramène ça très souvent sur le tapis à la moindre remarque que je fais quand je dis des trucs genre "J’ai mal.", "C’est mauvais pour la santé" et tout et tout parce que, la douleur, lui il connait pour de vrai ce que c’est et la santé, il n’en a pas donc ce sont des concepts superflus comme il se plaît à me le rappeler. Et ça me fait culpabiliser. Parce que je passe mon temps à revenir sur ça. Même si en vrai, c’est lui qui y revient tout seul. En fait, je crois qu’il aime bien me faire culpabiliser… Juste pour m’embêter. Je sais que ce n’est pas méchant, il n’empêche que ça reste embarrassant pour moi…

Et puis c’est comme son humour, les fois où je pensais qu’il flirtait plus ou moins avec moi. En fait non, c’est bon, il est juste comme ça. Avec tout le monde. Absolument tout le monde à partir du moment qu’il les apprécie, les garçons aussi. Du coup c’est rassurant. Et c’est même plutôt cool parce que ça veut dire que, malgré ce qu’il peut dire, il m’aime bien. Enfin, de toute façon, vu le nombre de temps qu’on passe à se parler, il vaut mieux pour lui qu’il m’aime bien au moins un peu parce que sinon, il aime vraiment se faire du mal pour rien… Et puis, il faut dire que je suis assez gentille pour négliger mon sommeil histoire de ne pas le laisser tout seul toute la nuit donc quelque part, je suppose qu’il m’est reconnaissant pour ça. Et puis, réellement, ce n’était pas comme si je me forçais. De toute manière, je ne me force jamais. Si je le fais, c’est que quelque part, j’ai envie de le faire. Quand je ne veux vraiment pas faire quelque chose, même si c’est important, je ne le fais pas. L’année dernière me la prouver. Ne pas rendre des dm importants ou rendre copie blanche à un examen parce qu’on n’a pas envie de perdre son temps à raconter n’importe quoi, je l’ai fait parce que je ne voulais pas m’infliger ça. Donc c’est évident que je ne me forcerais pas à parler à quelqu’un si je n’en ai pas envie. Bouh et tous les autres que je peux laisser en plan en plein milieu d’une discussion juste parce que j’ai pas envie de la continuer pourront en témoigner…

Et comme Felon est un peu comme moi, parfois on s’amuse à se demander lequel de nous deux zappera l’autre en premier. Le truc qui est sûr, c’est que le jour où ça arrivera, ni l’un ni l’autre ne s’amusera à courir après. Pas après qu’on se soit dit ça. Question de fierté ou d’orgueil, je suppose. En tout cas, c’est sûr, le jour où ça arrivera, ça aura un ton quelque peu définitif. C’est dommage. J’ai appris à l’apprécier moi. Enfin bref, nous n’y sommes pas encore donc, profitons !

Bon, pour en revenir à aujourd’hui, j’ai eu le courage de sortir, du coup je me suis achetée 40£ de sous-vêtements et de pyjamas. Et en fait, j’ai acheté tout ça juste dans le cas où j’irais chez Porky… Mouais, pathétique, je sais… Enfin, pour les pyjamas, j’en avais besoin ! Et pour les soutifs/shorties, c’est juste que comme il y a la Saint Valentin bientôt, et bien ça ne coûtait pas cher. Genre pas cher du tout… Bon, le truc, c’est que de trouver ma taille, c’est dur. "C’est trop bien d’avoir une poitrine assez forte !" Bah tiens, ça se voit que ce ne sont pas eux qui doivent galérer pour trouver des soutifs à leur taille après… Du coup, comme le seul que j’ai trouvé à ma taille ne me plaisait pas, j’ai décidé d’acheter tous mes trucs une taille plus basse et après essayage, c’est juste, mais ça passe. Mais du coup ça me donne l’impression d’avoir une poitrine encore plus imposante… Géniale… Comme m’a dit ma petite soeur sur Skype quand je lui ai raconté ça "Au moins avec mon B, je trouve toujours des trucs à ma taille et jolis"... Ouais, vive le bonnet B hein !