La vie d'une Quiche

Des fois, les choses sont simples quand on ne cherche pas à les compliquer.

Aujourd’hui je vais bien.

Je ne sais pas si le fait d’avoir parler avec Lao pendant deux heures et demi sur Skype cet aprem y est pour quelque chose, mais il est évident que ça a dû aider.

Que dire ? J’ai compris pourquoi je faisais tout foirer à chaque fois depuis toujours ce matin il me semble. Enfin ! En fait, la raison est plus qu’évidente si je m’étais donnée la peine de me pencher un peu plus sur tout ça un peu plus tôt, mais mieux vaut tard que jamais (d’ailleurs si on inverse le "m" et le "v" ça donne phonétique "vieux maux tard (motard) que jamais" ça m’a fait rire...).

Enfin bref, on s’en fiche ! Donc je disais, la raison de ma capacité à tout faire foirer est cette manie a toujours courir "plusieurs lièvres"... C’est vrai ! J’ai une telle peur de l’échec -ou un tel besoin de plaire, voire peut-être les deux- qu’à chaque fois que je rencontre quelqu’un qui me plaît, plutôt qu’essayer de m’investir un peu, je préfère rencontrer d’autres gens qui peuvent éventuellement me plaire en partant du principe que, de cette façon, si l’un d’entre eux se lasse de moi, je m’en fiche vu que j’ai des "remplaçants" derrière. Et si ça peut sembler totalement horrible de faire ça et digne d’une pétasse de première -et je suppose que ça l’est-, c’est avant tout parce que j’ai une phobie de la souffrance -qu’elle soit physique ou psychologique- complètement disproportionnée, du coup, je m’arrange pour donner un peu à tout le monde et donc si sur le "tout le monde", "un" décide de partir, ce n’est pas trop grave vu que j’ai de quoi rebondir derrière… Tandis que si je donnais beaucoup à "un", si "un" part, je me retrouve toute seule comme une conne à souffrir dans mon coin vu que je n’aime pas aller voir mes amis quand je vais mal, même si je le fais tout de même de plus en plus…

Du coup, aujourd’hui, je devais aller voir un gars rencontré sur badoo et que je devais simplement voir juste comme ça, mais vu que je savais pertinemment que ma compagnie amicale ne l’intéressait pas plus que ça et qu’il aurait voulu plus à un moment, j’ai décidé de ne pas y aller et de rester avec Lao. Pareil pour demain, j’irais au Code à la place…

Il faut que j’apprenne à me concentrer sur une seule personne et que j’arrête de penser à toutes les opportunités que je risque de manquer, parce qu’au final, je manque bien plus de chose à en vouloir trop. Parfois, mieux vaut privilégier la qualité que la quantité et dans ce cas, il me semble que ça s’applique parfaitement !

Et et et ! Si demain je reçois comme prévu mon argent du mois d’août, je m’achète les tickets de train pour aller voir Lao vendredi prochain !! ! J’ai tellement hâte !