Démenti :
a) dénégation de toute déclaration à l’encontre de, ou de rapport avec;
b) désaveu;
c) affirmation destinée à protéger ses arrières (-trains)...

Bien que cela aille sans dire, mais nous le dirons tout de même, View Askew souhaiterait souligner que le film que vous allez voir est - de bout en bout - une comédie fantaisiste ne devant en aucun cas être prise au sérieux.

En effet, ce serait faire preuve de jugement excessif que d’affirmer que les propos qui vont suivre sont incendiaires et séditieux car, comme vous le savez, c’est par Dieu et Dieu seul que le Jugement sera prononcé (et les critiques de cinéma ne seront pas épargnés… je plaisante !)

Aussi, par pitié, avant de songer à blesser quelqu’un pour cette simple pochade, n’oubliez pas ceci : même Dieu a le sens de l’humour - voyez l’ornithorynque.

Merci, et passez un bon moment.

PS : Toutes nos excuses aux farouches supporters des ornithorynques, peut-être offensés par cette remarque inconsidérée. View Askew n’éprouve que du respect à l’égard de ce noble animal et n’entendait surtout pas médire de ces stupides créatures.

Encore une fois, merci, et passez un bon moment.

Je viens de re-regarder le film -la dernière fois devait remonter à quelques années- et j’avais zappé à quel point ce film est génial. De l’humour en tout genre, une réflexion sur ce qu’est la religion, la Foi et Dieu. Et bien évidemment, l’habituelle question de notre rôle sur cette terre.

Le film commence de façon géniale dès le début, avec le démenti absolument délicieux. J’adore le délire avec les ornithorynques (je viens de m’impressionner en écrivant ce mot à la perfection du premier coup sans trop y croire...), c’est un truc que Blanche et moi aurions carrément pu écrire. En plus, j’ai toujours adoré les ornithorynques justement parce qu’ils donnaient du fil à retordre aux scientifiques. Surtout quand on est en SVT dans je sais plus trop quelle classe et qu’on parle de la classification scientifique des espèces (pas la classification phylogénétique qui elle est déjà un peu moins infaillible à ce niveau). J’ai toujours adoré balancer l’exemple de l’ornithorynque pour les bloquer. Parce que c’est toujours génial de leur lancer des exemples auxquels ils ne s’attendent pas.

Un peu comme le coup en CE2 du "l’Homme est le seul animal à parler"... Forcément, j’ai dû balancer l’exemple du perroquet gris qui est connu pour sa capacité à parler grâce à un vocabulaire qui peut atteindre près de 800 mots et sa capacité à suivre une conversation et pas à répéter bêtement comme les profs ont toujours voulu me le faire croire. J’avais bien trop entendu Maman parler du perroquet d’un de ses oncles qui s’amusait à se moquer des gens qu’il n’aimait pas et à parler à tort et à travers avec ceux qu’il appréciait. En plus, plus tard, Mamy M. m’a convaincu que Maman -malgré sa capacité plus impressionnante encore que la mienne à tout exagérer- n’avait rien inventé puisqu’elle aussi avait une amie possédant un perroquet gris capable de tenir une discussion de façon logique et même de faire preuve d’humour. Bref, en CE2, j’avais pris cette exemple, et ça avait marqué ma maîtresse durant un bon moment vu qu’elle en avait parlé à mes parents à un moment. Mme Renard qu’elle s’appelait. Elle avait deux fils et l’un d’entre eux s’appelait Morgan. Je sais absolument pas pourquoi cette dernière info m’avait autant marqué…

Bref, au départ je disais que Dogma est un film génial. Parce que derrière l’humour un peu potache, les vannes bidons et tout et tout, il y a un réel questionnement sur ce qu’est la Foi et surtout, Kevin Smith ne remet pas en question l’existence de la religion et tout et tout. Au contraire, c’est même quelqu’un qui défend la Foi. Car comme sur tous les sites à propos de Dogma, on peut dire que le film se résume à cette réplique de Rufus à propos de Dieu :« Ce qui l’énerve avec l’humanité, c’est les saloperies qui se commettent en son nom : guerres, bigoteries, télé-évangélisme… ». Bon, ça m’énerve de répéter ça, mais ça rejoint complètement l’idée même que je peux me faire de la religion donc je le répète, mais en comprenant ce que je répète donc ça passe.