La vie d'une Quiche

Etre malade c'est pas si cool...

Normalement j’aime bien être malade, parce que ça me fait une bonne raison de rester dans mon lit pour dormir. Mais qu’on soit bien clair, j’aime bien être malade juste quand ça consiste à avoir super mal à la tête. Parce que ça au moins, ça ne m’empêche pas de dormir… Par contre, avoir super mal au ventre, ça c’est pourri. Juste pourri. Surtout quand on dort dans un lit superposé. Surtout quand on est en semaine d’entreprise. Surtout quand ya pas notre maman dans le coin pour prendre soin de nous et s’occuper à notre place de toutes les formalités administratives du genre prévenir le patron et prendre rendez-vous avec le médecin…

Et c’est dans ce genre de moment que je me rends compte qu’en fait, ya plus d’inconvénients à grandir que d’avantages… Et c’est nul. Parce que je commençais à me dire que, finalement, c’était pas si mal de grandir, contrairement à ce que j’ai toujours pensé quand j’étais plus jeune. Certes, quand on est vraiment adulte et qu’on a terminé ses études, ya le gros avantage de ne plus avoir à réviser (bon, ça je ne le fais jamais de toute façon ou alors pendant moins de 30 minutes donc je ne peux pas vraiment râler à ce sujet...), si de devoir rendre des devoirs ou passer des oraux. Et ça c’est cool. Et puis quand tu as ton chez toi, tu peux aussi manger ce que tu veux et quand tu veux, dormir quand tu veux (même si ça, je le fais depuis un bon moment aussi...) et choisir le programme télé (ce qui ne sert à rien dans mon cas vu que je ne regarde pas la télé). Mais de l’autre côté, il y a aussi plein d’inconvénients du genre : tu ne peux pas sécher le travail à ta guise juste parce que t’as la flemme d’y aller un jour, tu ne peux pas t’endormir en plein milieu de ton boulot (sauf si on a la chance d’avoir son propre bureau et un patron un peu absent), tu dois payer tout un tas de trucs (électricité, impôt, eau, etc) et tu dois faire tes courses tout seul, genre acheter toi-même le papier toilette… Et puis les bons repas de ta maman que tu avais l’habitude de manger quotidiennement deviendront peu à peu mensuel (ou bi-mensuel dans mon cas). Et tout ça, c’est pourri…

Bref, dans la nuit de mercredi à jeudi, je suis tombée inexplicablement malade (genre une bonne gastro bien chiante ou tu te vides de tous les côtés, oui, jolie image à se mettre en tête, de rien, ça me fait plaisir...) et j’ai vraiment souffert de 3h du matin je dirais à 11h. Donc je suis pas allée au bureau. Vers 5h j’ai croisé Tonton qui se réveillait et Tata qui voulait aller aux toilettes et ils ont rapidement compris que je n’allais pas bien du tout donc Tata a eu la gentillesse de me filer des médocs et une grande bouteille d’eau pour que je pense à m’hydrater et elle m’a aussi conseillé de ne pas aller au travail. De toute façon, je crois que j’aurais eu du mal vu que j’avais envie de vomir dès que je me tenais à la verticale… Puis vers 13h j’ai été un peu mieux, mais bizarrement, vers 22h30, j’ai recommencé à me sentir mal alors j’ai dû écourter ma discussion Skype avec le Chéri pour me mettre à supplier mon corps de me laisser tranquille la nuit et aujourd’hui (histoire que je puisse retourner au travail… C’est terrible de découvrir que j’ai une conscience professionnel, ça me fait mal au coeur...) et qu’ensuite il pourrait de nouveau me faire souffrir à sa guise. En même temps, ça faisait quelque temps que mon corps était à bout donc il fallait qu’il craque à un moment donné…

Et puis, demain, ça va faire 10 ans que Momo est mort… C’est bizarre parce que, d’un côté, j’ai l’impression que ça ne fait pas très longtemps qu’il m’a quitté tellement je me souviens des moindres moments passés avec lui, mais de l’autre côté, j’ai l’impression que ça fait une éternité tellement les choses ont changé depuis. Ca me fait bizarre de me dire qu’à la maison, aucun autre animal n’a connu Momo… Alors qu’avant, Momo était celui qui voyait tous les animaux défiler à la maison. Ca fait vraiment bizarre… Il me manque ma petite boule de poil. Ce cochon d’Inde était un être réellement extraordinaire. Si le paradis existe, je suis sûre qu’il y est en train de brouter joyeusement un champs de trèfles à quatre feuilles. Faudrait que je pense à aller déposer des fleurs sur sa tombe tiens… Ca fait longtemps -trop longtemps- que je déroge à cette tradition…