Même schéma, même désillusions...
J’ai passé une nuit horrible. Enfin, vers 5h jusqu’à 7h en fait, mais c’était horrible… C’est la première fois que mes règles sont aussi douloureuses… J’avais juste l’impression de me faire écarteler, franchement pas agréable comme sensation… Surtout que ça ne s’arrêtait jamais. Parfois il y avait des piques de douleurs, mais la douleur était toujours présente… Du coup vers 7h30, j’ai pris mon courage pour me lever et j’ai pris deux ibuprofènes. A la base je voulais me lever à 7h20 comme d’hab' histoire de voir si Sh. n’avait vraiment pas besoin de moi ou au moins pour vider le lave-vaisselle, mais finalement, j’en n’ai pas eu le courage et je me suis juste recouchée. Jusqu’à 10h34.
Là j’ai vu que j’avais eu un message de C. sur Badoo et j’ai eu un flash du rêve que j’avais fait cette nuit le concernant. Un rêve délicieux où on était tous les deux dans ce qui semble être ma chambre anglaise -en beaucoup plus énorme et avec deux portes coulissantes à chaque bout de la pièce. On s’embrassait et c’était aussi délicieux que dans la réalité, mais il y avait en plus cette pointe de complicité qu’on n’a pas en vrai. Et c’était juste excellent.
A un moment, cet adorable idiot voulait aller aux toilettes et avant que je puisse le prévenir de faire gaffe parce qu’il n’était pas supposé être là -je sais même pas comment il est arrivé ici en premier lieu-, il sort, mais rentre finalement sans encombre et sans se faire remarquer. Malheureusement, comme d’hab', O. rentre dans ma chambre sans prévenir et le voit. Je le chasse donc de la chambre de manière plus ou moins douce, mais il répète ce qu’il a vu et donc la présence de C. est donc remarquée. Le truc bizarre, c’est qu’après, les gens se "transforment" et ma famille anglaise est remplacée par ma mère qui me lance un regard assez désapprobateur, mais au final, elle ne dit rien. Bref, après je sais plus trop comment évoluent les choses, mais on se retrouve à prendre le petit déj' sur la véranda avec mes parents, C. et plein d’autres gens que je ne reconnais pas, mais il me semble qu’il y avait Papy. Je m’assois sur le rebord de la fenêtre à côté de C. qui a l’air pas mal mortifié et j’essaye de le réconforter. Après, nouvelle ellipse temporelle, mais on se retrouve dans le jardin -tous- à courir après une espèce de Nymphe -j’ai vraiment pas pigé pour le coup...- et je perds C. des yeux et l’anxiété que je ressens est juste terrible. J’avais sincèrement peur qu’il lui arrive quelque chose. Et quand je m’aperçois qu’en fait, il est juste derrière moi, le soulagement ressenti était d’une telle intensité… C’était juste impressionnant. En fait, dans ce rêve, j’étais amoureuse de C. Et je me risquerai même à dire que c’était réciproque…
Du coup, en me souvenant de ce rêve, je me disais qu’avec C., il y avait peut-être moyen… Du coup je lui réponds, on prend comme d’hab' de nos nouvelles et là il me dit qu’il a reçu une proposition d’emploi sur Brest. Et donc il part sur Brest dans un mois. Bam. Comme ça, d’un coup. Ca m’a juste totalement démoralisée.
J’ai essayé d’être contente pour lui et je le suis, vraiment. Il m’avait déjà dit il y a quelques mois qu’il voulait bouger d’Orléans parce qu’il n’aimait pas son patron. Du coup je lui ai dit que c’était cool, mais que c’était quand même pourri parce que je ne pourrais pas le voir. Il m’a dit que je pouvais toujours venir le voir à Brest, mais 130€ l’aller-retour en train, ça fait beaucoup… Il m’a bien proposé de me payer le retour, mais voilà quoi. C’est pas pareil. L’avantage quand il était à Orléans, c’était qu’il était à Orléans…
D’abord J., ensuite C.... Finalement, encore heureux que j’évitais de trop m’emballer à chaque fois. Comme je n’arrête pas de le leur répéter, Septembre c’est loin… Pour le moment il reste toujours Ben', S. et G., mais bon, eux aussi peuvent partir je ne sais trop où ou se mettre en couple… Finalement, peut-être qu’en Septembre je devrais aussi recommencer sur du neuf. Du moment que je peux garder Franz et Val', ça me va. Ce sont mes deux valeurs sûres…
Bref, je suis pas mal déprimée en fait. Pourtant, je devrais m’y attendre, à chaque fois avec C. ça se termine avec une certaine déception. Parfois il faut juste admettre qu’on n’est pas fait pour se côtoyer…