La vie d'une Quiche

On y croit...?

J’ai tout un tas d’impressions bizarres. De signes. Je sais pas si j’imagine le tout ou si c’est vraiment vrai. Retard de quatre jours. Techniquement au bout de 5 je peux faire un test. J’ai commandé 35 tests… Comme ça j’ai de quoi faire. Je les reçois samedi. Dans les deux cas j’ai hâte. Soit c’est encore une fois un faux espoir et ça a le mérite de déclencher mes règles, soit cette fois c’est pour de vrai et je ferai une dizaine de tests pour être sûre de chez sûre et je filerai le reste à Cloche, ma collègue qui ne m’agace plus du tout. On sera jamais les meilleures amies du monde, mais c’est une collègue que j’apprécie beaucoup. Sans elle je me fais un peu chier finalement… Bref, tout ça pour dire qu’on est toutes les deux en mission bébé depuis pas mal de mois donc voilà. En plus je sais qu’elle est un peu en galère de thunes donc je peux bien lui filer les tests restants après coup.

Du coup j’ai hâte d’être à samedi, juste pour pisser dans un flacon. La joie tient à peu de choses. Si j’ai mes règles demain, je serai deg. Une fois de plus… Allez ! On y croit, faut penser positif pour attirer le positif, c’est ma maman qui le dit, et ma maman a toujours raison sur ces trucs là !

Aujourd’hui j’ai emmené le Chat au veto. Le pauvre matou a eu le droit au thermomètre dans le derrière, une piqûre, du collyre dans les yeux, une prise de sang et un bandage à la patte… Une fois rentrés, comme il s’était pissé dessus de peur à cause de la tondeuse pour raser vite fait sa patte, il a eu le droit à une douche… Sale soirée pour le minou. Après nous avoir boudé une bonne heure, il est finalement venu s’endormir sur mes jambes. Je devais aller me coucher à 21h, mais il dormait si bien que j’ai pas eu le cœur à le déloger tout de suite, du coup il a bénéficié de mes cuisses confortables quarante minutes supplémentaires. Là le Chéri a pris le relais. Finalement, il a fini par l’aimer ce chat râleur et chiant… Il se rend pas compte qu’ils sont pareils tous les deux. Ça me fait marrer. N’empêche que maintenant ils s’aiment… Quand je force, c’est pas pour rien. Je sais juste…

Bref, beddy-bye !