Souplesse
Comme depuis lundi je m’ennuie parce que j’ai vraiment rien à faire au boulot -ou alors par petites tranches de 10 minutes, dans une journée de 7h, c’est peu...-, et bah je m’amuse à faire du "sport". Enfin, on va plus dire des étirements et quelques abdos parce que c’est pas réellement du sport tout ça… Disons que ça me donne l’illusion de faire un truc bon pour ma santé donc voilà. Et puis, quelque part, ça ne peut être que bon. Pas forcément très efficace, mais pas mauvais pour autant.
Bref, depuis lundi je fais ça durant 20 petites minutes par jour -ouais parce que, mine de rien, ça fatigue et j’vais pas m’amuser à transpirer au boulot...- et j’ai remarqué un truc horrifiant : j’ai affreusement perdu en souplesse. Avant, je faisais le grand écart sans problème et ce jusqu’à il y a quelques mois, avant mon stage je dirais, mais là, je galère à mort. C’est terrible. Ma souplesse était l’une de mes plus grande fierté et je suis en train de perdre ça… Tu m’étonnes, à force de glander, ça se perd… Surtout que bon, je rajeunis pas, donc il faut que je me fasse à l’idée que, si je veux garder ça, faut que je m’entraîne. Ca me saoule. J’ai pas l’habitude de m’entraîner pour quoi que ce soit…
Je pense que c’est mon plus gros problème : je suis douée naturellement dans pas mal de domaines. Du coup, j’ai jamais vraiment eu l’habitude de faire des efforts et de bosser. C’est vrai, même au niveau relationnel ou pour ma confiance en moi, tout se fait tout seul. Je suis pas du genre à me fixer des objectifs et tout faire pour les atteindre. Je suis plutôt en mode "je réussis ou tant pis". Et c’est comme ça pour tout. C’est pour ça que je fais souvent l’impasse sur des matières parce qu’au final, je sais que je ne vais jamais les bosser. C’est juste pas possible. Du coup, je préfère me reposer tranquillement sur mes acquis en espérant que ça passe. Et ça passe toujours… Clair que ça motive pas à bosser tout ça. Malheureusement, pour la souplesse, je sais très bien que ça ne fonctionnera pas. Tout ce que je peux faire c’est essayer de la travailler quelques minutes par jour en espérant ainsi l’entretenir et peut-être même retrouver mon ancien niveau. J’arrête pas de dire qu’il faudrait qu’un jour je me remette au sport et c’est vrai. Mais j’ai tellement tellement pas la motivation de le faire…
C’est chiant le sport. Je sais pas qui est l’imbécile qui a inventé ça… "Tu te sens tellement mieux après"... Bullshit. Me suis jamais sentie mieux après le sport. Juste assoiffée, moite, fatiguée et endolorie dans tout le corps. Et si j’aimais ça, c’est juste parce que je me disais "Comme ça je vais avoir un corps de rêve". Mais jamais grâce à l’endorphine ou compagnie. Mon cerveau a dû décréter que, pour moi, le sport ne me ferait pas secréter de l’endorphine parce que le sport c’est de la merde. Et puis c’est tout. Le seul sport qui en vaille la peine c’est le sexe. Point.
En fait c’est ça… Je devrais proposer plus de sexe à le Chéri. Bon. C’est pas réalisable finalement parce qu’on le fait déjà énormément et plus après ça devient douloureux donc ça sert à rien de forcer… N’empêche que quand on sera ensemble, faudrait qu’on fasse en sorte de le faire au moins une fois par jour. Histoire de… Et aussi parce que c’est terriblement cool. Purée, pourquoi j’ai parlé de ça moi ? J’en ai envie maintenant… Plus que deux jours et cette fois, il aura pas besoin de me sauter dessus, je m’en chargerai. Mwaah…
Bon, j’vais pouvoir partir du boulot. Enfin. C’est pas facile de faire genre on est occupé alors qu’en vrai on ne glande rien… Ce qui me fait marrer, c’est même que j’évite le déjeuner avec les collègues sous prétexte de "j’ai trop de boulot"... D’ailleurs, faudrait que je fasse quand un même un truc d’ici vendredi, n’importe quoi, pour que mon chef n’ait pas l’impression que j’ai passé ma semaine à glander… Même si c’est concrètement le cas… Osef. Je peux pas être productive si on me donne pas matière à l’être. J’suis un génie, mais pas au point de m’inventer toute seule du boulot. Enfin si, mais pas ce type de boulot…