Un vendredi comme je les aime.
A la base, aujourd’hui je devais aller à la boom de l’école de W. vu que Sh. n’était pas dispo et comme T. passe l’aprèm chez un copain, rien n’empêchait W. d’aller à cette boom. Autant dire que je n’étais pas super emballée par cette idée. Mais bon, vu que ça durait moins d’une heure, je m’étais plus facilement faite à l’idée. Mais finalement, W. est tombé malade du coup Sh. est partie le chercher à l’école et ils sont rentrés à 14h50 en me disant que, finalement, il n’y aurait pas de boom aujourd’hui. Du coup j’ai rendu les 5£ de participation à Sh., visiblement elle ne s’y attendait pas -bah tiens, comme si j’allais leur "voler" ça alors qu’ils sont super gentils avec moi...- et maintenant, je suis en weekend ! Enfin, à la limite, je devrais surveiller W. de 17h à 18h s’il décide de rester à la maison pendant que Sh. va chercher O. à son école. Mais bon, pour une heure, je ne vais pas râler. Je suis payée pour ça après tout…
Sinon j’ai dormi toute la journée. J’ai eu du mal à m’endormir vu qu’hier je me suis couchée relativement tôt, mais en fait, je ne dors pas parce que j’en ai besoin, mais uniquement parce que j’aime dormir. Mes rêves sont extra. Et en plus, quand je dors, je ne grignote pas, et ça, c’est plutôt pas mal. Oui parce qu’en fait, mon gros problème : c’est le grignotage. Je m’ennuie donc je mange. Et les sorties que je fais n’ont pour seul objectif que la nourriture… Heureusement que mon côté radin fait que je suis obligée de me raisonner… Sinon aujourd’hui je serais partie au shop du coin pour m’acheter du pain de mie et de la confiture à la fraise et à la framboise… Ca me fait penser qu’il faut que je pense à récupérer ma sauce à salade dans le frigo quand Sh. sera partie. Histoire que je puisse au moins manger mes carottes samedi. Ah oui, et ce weekend, je dois absolument sortir faire du vélo. Au moins deux heures… Et puis c’est l’occasion pour aller à des endroits où je ne suis jamais allée. Autant dire que ça ne devrait pas être compliqué…
Points à part. En ce moment, il y a deux choses que je déteste. Enfin, deux types de gens à vrai dire : ceux qui font des fautes à faire saigner les autres et qui osent se moquer de ceux qui font des fautes pire que les leurs et ceux qui n’arrêtent pas de balancer leur handicap dans la figure des gens à toutes les sauces et qui disent ensuite ne pas supporter le fait qu’on ne les voit qu’à travers leur handicap… Logique quand tu nous tiens… Non mais vraiment, les gens qui se moquent des gens qui font des fautes affreuses et qui ne savent pas conjuguer correctement à la première personne du passé simple, ça me tue. Que les mêmes gens osent dire qu’ils font une phrase sans faute alors qu’en fait, il y en a, je trouve ça insupportable. J’ai juste envie de leur écraser un dictionnaire sur la tronche. Pourtant, je n’aime pas non plus franchement parler avec des gens qui ne savent pas écrire, mais il y a une différence notable entre ceux qui savent qui ne savent pas écrire et ceux qui pensent savoir écrire alors qu’en fait, ils ne valent pas franchement plus que ceux qui savent ne pas savoir écrire… 'Fin bref, ça m’énerve sérieusement. Je ne comprends même pas pourquoi je m’acharne encore à les lire… Certainement parce que j’aime m’énerver en fin de compte… Seule raison valable.
Pareil pour les gens avec leur handicap. Quand on parvient à oublier qu’ils ont un "problème", ils font tout pour nous rappeler qu’il existe et si jamais on s’inquiète un peu pour eux à ce niveau, ils montent sur leurs grands chevaux, se vexent et déclarent vouloir être considérés comme des gens normaux. Ca me blase. Un peu comme les filles qui veulent l’égalité et la galanterie… On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Question de bon sens.
Enfin voilà. Hier j’ai parlé un peu à Landreas, Lu' et à Val'. Rien de bien intéressant pour les trois. Mais bon, c’est toujours cool de parler à quelqu’un. Ca me donne un semblant de vie sociale on va dire.
Sinon, grâce à Cendre -indirectement-, j’ai découvert le MTBI, un truc sur les types psychologiques et c’est la première fois que je tombe sur un truc aussi exact. C’est juste impressionnant de précision. Je suis donc INFP (Introversion iNtuition Sentiment Perception). Bon, et là je vais faire un gros copier du site www.16-types.fr parce que ce site est vraiment génial. Enfin, le truc dommage est que les 16 types ne sont pas traduits en français et j’ai eu une sacrée chance que le mien le soit. Sûrement parce que mon type est celui est de la créatrice du test en question et donc peut-être celui le plus travaillé. Je ne pourrais pas dire.
Les INFP sont les plus idéalistes des Idéalistes, et de tous les types en général. La fonction dominante de leur psychisme est le Sentiment introverti : le monde et ses événements sont perçus en fonction de la façon dont on les ressent, et dont ils s’accordent avec notre système de valeurs personnel. La fonction auxiliaire est l’iNtuition, qui s’exprime sur le mode extraverti.
Les INFP, plus que les autres types NF (intuitifs sentimentaux), se focalisent sur le besoin d’améliorer le monde pour les êtres humains. Leur première motivation est de trouver le sens de leur vie. Quelle est leur mission, leur vocation ? Comment peuvent-ils servir au mieux l’humanité ? Idéalistes et perfectionnistes, ils ne se ménagent pas pour atteindre le but qu’ils se sont fixés.
Les INFP sont doués d’une puissante intuition psychologique, sur laquelle ils s’appuient énormément pour se guider, cherchant constamment la valeur de la vie au travers de leurs découvertes. Trouver la vérité et le sens qui sous-tend les choses est en quelque sorte leur « mission ». Chaque rencontre, chaque élément de connaissance est passé au crible de leur système de valeurs interne, afin d’évaluer s’il peut permettre d’affiner ou de redéfinir leur chemin de vie. Mais l’objectif final reste toujours le même – l’INFP est mû par le besoin d’aider les gens et de rendre le monde plus agréable à vivre.
Généralement raisonnable et prévenant, l’INFP sait écouter et mettre les autres à l’aise. Bien que souvent réservé dans l’expression de ses émotions, son attention est profonde et il est sincèrement désireux de comprendre autrui. Cette sincérité est perçue par les autres, ce qui fait de lui un ami et un confident apprécié. L’INFP peut se montrer chaleureux à l’égard de ceux qu’il connaît bien.
Il n’aime pas les conflits, et se montre capable d’aller assez loin pour les éviter. Lorsqu’il y est confronté, c’est toujours à travers ses sentiments qu’il percevra la situation. Il accorde peu d’importance au fait de savoir qui a tort ou raison, mais se concentre plutôt sur ce qu’il ressent, sans se préoccuper vraiment de savoir s’il a raison. Il n’aime pas ressentir des émotions négatives, ce qui peut l’amener à réagir de façon irrationnelle ou illogique en cas de situation conflictuelle. En revanche, les INFP font d’excellents médiateurs lorsqu’ils ne sont pas personnellement impliqués, compte tenu de leur capacité à comprendre intuitivement les motivations et sentiments des uns et des autres, et de leur volonté réelle d’apporter une aide.
Les INFP sont des personnes plutôt souples et décontractées, du moins aussi longtemps que les valeurs auxquelles ils attachent de l’importance ne sont pas bafouées. Car dans ce cas, ils peuvent se transformer en défenseurs agressifs et passionnés de leur cause. Dès lors qu’un INFP a adopté une tâche ou un projet dans lequel il s’investit, il s’agit alors d’une « cause » à ses yeux. Bien qu’ils ne soient pas particulièrement portés sur les détails, ils se montrent capables d’assumer chaque détail avec détermination et vigueur quand ils travaillent pour leur cause.
Par contre, en ce qui concerne les aspects prosaïques de la vie quotidienne, ils en sont typiquement et totalement déconnectés. Ils peuvent par exemple rester des mois sans remarquer une tache sur le tapis, mais nettoyer soigneusement et minutieusement un grain de poussière sur leur agenda…
Les INFP n’aiment pas devoir se préoccuper des faits réels et de la logique. Leur attention étant concentrée sur leurs ressentis et sur la condition humaine, il leur est difficile de juger de façon impersonnelle. Ils ne comprennent pas l’utilité de l’objectivité ou bien n’y croient pas, c’est un domaine dans lequel ils se montrent généralement inefficaces. D’où la réticence pour une majorité d’entre eux à se servir de la logique dans leurs analyses, même si certains ont développé cette faculté et leur capacité à l’utiliser. En revanche, sous l’effet du stress ou de la colère, les INFP peuvent faire preuve d’une tendance surprenante à user et abuser d’une logique impitoyable, jetant l’un après l’autre sur le tapis des faits (souvent inexacts) dans un véritable débordement émotionnel.
Les INFP ont des valeurs élevées et sont perfectionnistes. Par conséquent, ils peuvent s’avérer trop durs vis-à-vis d’eux-mêmes, ne s’accordant pas assez de crédit. Il peut également leur être difficile de travailler sur un projet au sein d’un groupe, compte tenu du fait que leurs exigences sont vraisemblablement plus élevées que celles des autres membres. Les questions de « contrôle » sont susceptibles de leur poser quelques problèmes dans le cadre du groupe. Il leur faudra établir un équilibre entre leurs idéaux élevés et les nécessités de la vie quotidienne. Tant que ce problème n’est pas résolu, ils peuvent avoir du mal à trouver la satisfaction et même en arriver à être confus et paralysés quant à leurs choix de vie.
Ils font souvent de talentueux écrivains. Autant ils peuvent s’avérer gauches et maladroits dans leur expression orale, autant ils ont une capacité extraordinaire à définir et exprimer leurs sentiments par écrit. On les retrouve aussi fréquemment dans les services sociaux, ou dans des professions de conseil et de formation. Tout ce qui consiste à travailler pour le bien public sans avoir recours de façon trop directe à la logique leur convient.
Ceux qui ont réussi à développer le meilleur de leurs qualités sont en mesure d’accomplir réellement des choses prodigieuses, pour lesquelles ils s’accorderont rarement du crédit. On trouve parmi eux les plus grands catalyseurs de l’humanité.
Synthèse 2
Les INFP sont avant tout des personnes d’idéal, chevalier(e)s de la Table Ronde à la recherche du Graal. Ceci n’apparaît d’ailleurs pas à la première observation où ils n’aiment pas dévoiler de leurs sentiments.
Les valeurs auxquelles croient les INFP leur sont strictement personnelles. Elles sont le fruit de leur propre recherche et non de dogmes ou de règles imposées de l’extérieur qu’ils ont en horreur et qu’ils peuvent même prendre un malin plaisir à contredire. Tout ceci fait que parfois l’originalité de leur démarche est ignorée et leur contribution sous-estimée. D’ailleurs la reconnaissance sociale leur importe en général assez peu ; en revanche, ils aiment que leurs sentiments et leurs idéaux soient reconnus.
Les INFP ont l’esprit ouvert, imaginatif, flexible. Apprendre davantage, continuer à évoluer est pour eux une seconde nature. Cette curiosité jointe à leur exigence élevée d’idéal les rend souvent perfectionnistes.
Un INFP soignera tous les détails d’un travail jusqu’à ce que chaque élément soit parfait et cohérent avec l’ensemble.
La souplesse des INFP trouve sa limite quand leurs valeurs fondamentales sont violées ou risquent de l’être. Ils peuvent alors se montrer intransigeants, voire rigides dans leurs positions tant ils tiennent à leurs idéaux.
Les INFP apprennent bien quand ce qu’ils étudient à un sens pour eux, correspond à leur idéal, même si le domaine choisi n’est pas le plus adapté à leurs capacités.
Le souci de l’idéal qui caractérise les INFP peut les amener à verser dans l’idéalisme ou même le fanatisme et à refuser de prendre en compte les éléments qui vont à l’encontre de leurs valeurs. Inversement, ce souci de perfection peut les amener à ne jamais conclure ; s’ils ne sont pas poussés par des délais impératifs les INFP peuvent ne pas terminer la phase de préparation d’un travail. Et si la phase préparatoire les motive fortement, l’application les laisse plus indifférents ; ils peuvent alors manquer de rigueur dans la mise en oeuvre.
Enfin dans leur recherche de perfection et d’harmonie, les INFP peuvent ne pas savoir dire non aux demandes qui leur sont adressées et se laisser manger, quitte ensuite à s’en vouloir, ou à être momentanément saturés par ceux qui ont abusé de leur temps.
La fonction inférieure des INFP est la raison logique, spécialement dans le monde extérieur. Cela peut se manifester principalement de deux manières différentes : une absence de logique, ou des blocages à certains moments dans le mode de raisonnement. Confronté à une logique abstraite l’esprit des INFP peut patiner. Ce qui semble simple pour d’autres devient un obstacle difficilement surmontable pour l’INFP, ses facultés cérébrales, souvent très vives par ailleurs, semblant alors se bloquer. L’INFP pourra ainsi développer des raisonnements compliqués auxquels il donnera une apparence de logique pour justifier ses valeurs subjectives ou bien il cherchera à avoir raison à tout prix.
Les INFP ont pour fonction tertiaire la sensation introvertie. Il est donc important pour eux d’être à l’écoute de leurs propres besoins, de leurs sensations intérieures. Ils auront là un contact concret qui leur signalera quand ils ont dépassé leurs propres limites et qui notamment leur indiquera quand il devient impératif de dire non.
Les INFP ont donc tout intérêt à prendre soin de leur corps, à veiller à leur alimentation, à leur hygiène de vie ; ils peuvent aussi trouver les moyens matériels d’exprimer leur créativité artistique qui est grande, musique, peinture, danse, ...
Les INFP pourront ensuite aborder leur fonction inférieure, la pensée logique, particulièrement dans leurs relations avec l’environnement. Le sens concret et la précision qu’ils auront pu développer leur servira alors. L’informatique est par exemple un bon outil de logique formelle qui peut amener les INFP à exercer leurs facultés de raisonnement abstrait et théorique.
Enfin, tout ça pour dire que c’est la première fois que je me reconnais à chaque ligne. Sérieusement. Je ne dis même pas ça parce que j’adore croire à ce genre de truc. Très sérieusement, j’ai retrouvé là-dedans un nombre incroyable de traits de caractère que les gens soulignent à chaque fois où alors des choses que je ressens très souvent. Et j’ai lu un autre type pour voir si je me reconnaissais dedans et non, donc, ça ne doit pas être si général que ça… Bref, je sens qu’en rentrant chez moi, je vais faire faire le test au moins à ma mère et à ma soeur parce qu’elles sont plus à même de se prêter au jeu, puis j’essaierai avec mon père et mon frère. Et en Septembre je verrais si Mamy Mady veut bien le faire. Au oui ! Et je le fais aussi faire à Bouh ! Elle aussi aime bien ce genre de trucs.