C’est dans des moments comme ça que je me rends compte, qu’en fait, malgré tout ce que j’essaye de me faire croire : je n’ai pas d’amis… La preuve, là je suis en train de pleurer bêtement parce que ça m’énerve que les gens passent leur temps à pourrir mes games sur LoL. Mais la vérité, c’est juste que je craque parce que je suis seule, que le seul moyen d’occuper mes journées et de les faire passer plus vite c’est de jouer à LoL et ça me donne mal à la tête. J’ai passé plus de dix heures sur ce jeu aujourd’hui et sérieusement, mon cerveau ne tient pas le coup. Mes nerfs non plus d’ailleurs, visiblement…

J’ai personne à qui parler. Mes parents m’ont finalement fait faux bond parce que Skype ne marchait pas chez eux et là tout de suite, je me sens terriblement seule. En plus j’ai réussi mon exam et j’ai personne avec qui fêter ça pour de vrai et la vérité, c’est que ça me déprime. Et puis j’ai mal à la tête quoi. J’ai l’impression que ma tête va exploser et mon coeur aussi. Mais ça, c’est parce que je pleure bêtement… Et du coup j’ai chaud et froid. Je déteste ça.

Ca me gave de pas avoir d’ami. Ya bien les gens sur Skype, mais j’ai pas envie de les gaver avec ça, la vérité, c’est qu’ils s’en foutent. Le seul à qui je pourrais parler, c’est Chris, mais bon… Pas envie de déranger. Et puis je vais pas saouler Felon avec ça. Je suis sûre que, quelque part, la première fois, s’il avait arrêté de me parler, c’est peut-être aussi parce que je le prenais un peu trop pour un psy à lui raconter tout ce qui n’allait pas chez moi. Alors maintenant, je me contente de lui parler de LoL et de déconner avec lui de temps en temps. Et c’est cool, c’est sûr, mais le "avant" avec lui me manque. Là au moins j’avais réellement quelqu’un à qui parler. Maintenant, je suis juste toute seule et désespérée et blasée aussi.

Bref, en gros, là tout de suite, je pète pas la forme. Et puis j’ai l’impression de perdre mon temps pour rien vu que je n’arrive même pas à gagner sur LoL.

J’ai envie de vomir.

J’arrête là, ça sert à rien de se lamenter et de chialer pour rien. Comme si ça allait changer quoi que ce soit.