La vie d'une Quiche

Flemme. Pour changer...

J’ai tellement la flemme au boulot en ce moment. Depuis mon retour du télétravail, j’ai plus envie. J’ai plus la motivation et je me contente du minimum. Ils m’ont tellement saoulé à me dire non alors que tout le service à côté est en télétravail 4 jours par semaine. Et moi rien. Heureusement que j’ai été cas contact finalement, sinon j’aurais eu deux malheureux jour de télétravail…

Ça me gave.

Tu me diras, au moins, ça me donne une excuse pour ne rien foutre. Aujourd’hui j’ai ouvert ma fanfic et depuis je ne fais que lire. Je vais bientôt être à court de lecture à ce rythme d’ailleurs…

Bref, le boulot, en ce moment, c’est merdique.

Ma Youyou, elle, est fidèle à elle-même. C’est un bébé clown. Un bébé rayon de soleil. Un bébé avec un certain tempérament, mais si douce en même temps. Et paradoxalement incroyablement brute. Elle se cogne, tombe, glisse sans rechigner. Elle fait plus de cinéma quand on la regarde et que quelque chose l’effleure… Une vraie dramaqueen.

J’ai jamais raconté la fois où elle est tombée dans l’escalier, parce que le Chéri m’avait dit de la surveiller parce qu’il descendait chercher un truc, je ne l’avais pas vraiment écouté/entendue (je pliais du linge, je suis vachement concentrée quand je fais ça, bien plus que quand je bosse...) et elle a voulu suivre son papa. En tenant un truc dans ses petites mains. Forcément… Du coup, fallait s’en douter, elle a dégringolé. J’ai entendu le bruit, mais j’avais toujours pas capté à ce moment. C’est les cris du Chéri qui m’ont fait comprendre qu’un truc c’était passé. Puis les pleurs de mon bébé.

Plus de peur que de mal. Même pas une bosse. Cette enfant est d’une résistance à toute épreuve, c’est impressionnant… Mais je garde en tête que le premier réflexe du Chéri a été de me le reprocher. Que je ne l’avais pas surveillé. Une fois la peur passée, il a reconnu qu’il aurait dû venir me la déposer, ou au moins s’assurer que j’avais bien compris ce qu’il me disait ou même la prendre avec lui. Je garde cette petite blessure dans un creux de ma tête. Je ne l’ai pas accusé moi. Même pas en pensées. Je me suis dit qu’on avait merdé tous les deux. Point. Enfin, le principal c’est qu’elle aille bien. Et maintenant on est vigilant.

Ça va tellement vite à cet âge. Le truc, c’est que je sais que ça ne sera pas la seule frayeur qu’on aura. Mais imaginé un seul instant le monde sans elle, ça m’a paru impossible. Insoutenable et complètement ridicule. Un monde sans ma Youyou n’a plus le moindre sens…