La vie d'une Quiche

La marche de la vie

Okay, c’est bon, je suis en pleine phase de déprime là. J’ai ressassé trop de souvenirs, j’ai eu la mauvaise idée de relire mon blog et là je craque. J’en ai marre. A chaque fois je me dis que c’est fini, que j’arrête de sombrer, que c’est la dernière fois et qu’après je ne vois plus que le bon côté des choses, mais la vérité, c’est que je sais pas faire. J’essaye. J’essaye vraiment, au plus profond de moi. Mais je n’y arrive pas. Je suis obligée de craquer parfois. Je craque, puis je me fais la même promesse et je me relève tout en sachant au plus profond de moi que je sombrerai de nouveau dans quelques temps. Ce n’est qu’une question de mois…

Et en fouillant dans le Passé, j’ai trouvé un écrit qui résume tellement bien ce que je pense de la vie en général. Je l’avais écrit le 12 Janvier 2011 sur Comptine d’une nuit d’été de Yann Tiersen. Je m’en souviens comme si c’était hier… J’avais appelé ça "La marche de la vie" c’est marrant, mais en me relisant, je me dis que parfois, je peux faire preuve d’une grande lucidité sur ce qu’il se passe réellement dans ma tête…

Parfois, tout nous prends à cœur.
On vit, on respire, on avance, mais on ne sait pas trop là où on va.
On suit nos pieds, on avance, mais on ne comprends pas.
Et là, tout se met à tourner, tout se met à tanguer, et on n’a pas d’autre choix que de suivre le mouvement.
Inlassablement.
On se relève quand on tombe, on met un pied devant l’autre, doucement, mais on continue d’avancer.
On n’a pas le droit de rester à terre.
Rester par terre, c’est trop dangereux.
Alors on s’accroche aux autres, on s’accroche à tout et n’importe quoi pour ne pas flancher de trop. Et les autres nous rattrapent avec maladresse, des fois, ils ne cherchent même pas à amortir la chute.
Et on retombe.
On se fait mal, mais ça, c’est pas grave.
Le plus douloureux, c’est le visage indifférent de ceux qui nous laissent tomber, comme si on ne valait rien, comme si on ne méritait pas de continuer la marche.
Comme si l’on n’était qu’un poids...
Mais comme on est fort, on parvient toujours à se redresser.
Toujours.
Mais on a mal, et l’on espère arrêter de souffrir un jour.
Mais la seule façon existante d’être sûr de ne plus souffrir nous effraie.
Seuls les plus désespérés se laissent tenter. Les autres continuent de marcher, se disant qu’à force, ça passera.
Le temps arrange tout.
Paraît-il...
Et en avançant, on se rend compte que certaines personnes se jouent de nous.
Elles nous promettent bonheur éternel alors que tout cela n’est que chimère.
Mais on ne peux que lâcher quelques larmes, hausser les épaules et continuer son chemin.
La vie est pleine d’embûches et s’arrêter sur chaque échec est inutile.
Seulement… Chaque nouvelle trahison est comme une griffure sur le cœur.
Elle fait mal peu de temps, mais laisse une trace toute une vie durant.
La vie est une danse difficile, une marche laborieuse et une épreuve douloureuse.
Et pourtant, on continue tous.
Pourquoi ?
Parce que l’espoir fait vivre, et à chaque nouvelle lueur, l’espoir renaît et on espère atteindre le bonheur parfait, celui qu’on ne peut effleurer que du bout des doigts dans les contes de fées.
Ce bonheur qui nous fait faire mille et une chose absurdes.
Ce bonheur pour qui l’on vit et qui, au final, nous déçoit à chaque fois.
Mais n’est-ce pas là la beauté de la vie ?
Croire en une chose qui n’existe pas.