La vie d'une Quiche

On respire un bon coup

J’ai eu Maman au téléphone avant le sport. Ça m’a fait du bien de l’avoir et qu’elle m’explique exactement ce qu’il s’était passé. J’ai pleuré. J’ai réalisé que l’accident était bien plus grave que ce que Sa' avait bien voulu me dire. Elle a tapé alternativement deux fois les rambardes de l’autoroute de chaque côté en voulant s’engager. Et quand la voiture défoncée a fini par s’arrêter, elle est sortie de la voiture, totalement hagard. C’est à ce moment là que j’ai pleuré. J’ai vraiment compris que j’aurais pu perdre ma petite sœur. Comme ça. Alors que 20 minutes avant on déconnait sur ma voiture qui merdait… Ça fait un choc quand même…

Après 15 minutes de téléphone, je suis allée au sport et ça m’a bien vidé la tête pendant une petite heure, mais du coup en sortant de là, tout m’est revenu et j’avais de nouveau envie de pleurer. Je suis rentrée et le Chéri a tout de suite vu que j’avais une petite mine alors je lui ai raconté, il s’est tout de suite levé pour me prendre dans ses bras et je me suis sentie aussitôt mieux. J’ai quand même lâché quelques larmes supplémentaires, mais déjà ça allait mieux. Je lui ai dit que je me sentais coupable et il m’a dit que ce n’était la faute de personne, juste un mauvais concours de circonstances. Je le savais, mais ça fait du bien d’entendre quelqu’un d’autre le dire. C’est dans ces moments là que je me dis que même s’il m’agace parfois à pas être plus motivé que ça à trouver un boulot, je l’aime. Vraiment de chez vraiment. En fait, il est quasi parfait.

Bref, ça va quand même mieux. J’ai parlé un peu avec Sa', ça va le faire aussi. Par contre, on risque d’avoir du mal à la convaincre de conduire de nouveau… C’est normal, j’aurais aussi très peur à sa place.

Bon, j’ai trente minutes de retard pour dormir là, je vais pas pouvoir enchaîner deux nuits tronquées, surtout pas en hiver (même s’il fait vraiment pas assez froid...)