La vie d'une Quiche

Reconnaissante

Ça doit être les hormones, je sais pas si ça peut déjà jouer à un mois de grossesse (6SA selon les différentes appli), mais j’ai pas arrêté d’avoir les larmes aux yeux toute la journée.

Je vois un enfant qui sourit à sa mère : j’ai envie de chialer. Je vois quelqu’un maintenir la porte du tram à une autre personne pour qu’elle ne le loupe pas : j’ai envie de chialer. Je lis un article à la con tout plein de bienveillance : j’ai envie de chialer. Mais toujours dans le bon sens. Tout me touche dans le bon sens. C’est comme si maintenant que je sais que je vais faire venir un enfant dans ce monde, je décide de ne voir que les bons côtés de ce-dit monde. Une manière de ne pas culpabiliser ? Je ne sais pas trop. En tout cas, c’est plutôt cool comme sensation. C’est comme re-découvrir le monde.

Je me prends à imaginer tout ce que je pourrais faire avec mon enfant. À imaginer ce que je ressentirai la première fois que je le sentirai bouger dans mon ventre. La première fois que je poserai mes yeux sur lui. La première fois que je le prendrai contre moi. Le sourire émerveillé du Chéri. Voilà, rien qu’écrire ça ça me fait chialer.

En tout cas, je suis tellement reconnaissante de pouvoir vivre ça. J’ai hâte de découvrir tout le reste. Mais en même temps je veux pouvoir pleinement profiter. Première fois qu’avoir des nausées (elles sont vachement légères quand même...) me fait plaisir. J’ai hâte que Y. Ou K. soit parmi nous. Voir les deux, si ce sont des jumeaux…