La vie d'une Quiche

The earth prelude

J’écoute du Ludovico Einaudi parce que j’ai décidé de me remettre à lire celle qui est probablement l’autrice que j’aime le plus, à savoir Ness Ivanek, et, obligatoirement, cela me plonge instantanément dans un état entre la nostalgie et la gratitude assez étrange.

J’adore cette sensation. Parce que c’est cette sensation qui me montre que j’aime ma vie dans son entièreté. J’ai aimé et j’aime chaque étape de ma vie. Pas forcément à l’instant T, pas forcément au moment où je vis les choses, mais avec un recul assez proche, j’aime vraiment ma vie.

Des fois je me dis que je le répète peut-être un peu trop pour que ce soit vrai. Surtout qu’à certains moments quand les enfants décident de faire n’importe quoi et de pleurer pour des broutilles et que le Chéri monte dans les tours pour des raisons qui me semblent futiles, je suis loin de jouir de l’instant, mais tout ça est si anecdotiques.

Il y a tellement plus de rires, de câlins, de joie, de chants à tue-tête, de bisous, d’amour que les moments moins sympathiques font pâle figure.

Et là je me retrouve à admirer mes trois bébés endormis à côté de moi et mon corps tout entier est inondé d’amour et de grâce pour cet instant. Je me dis qu’un jour ils seront grands et tout ça sera loin derrière nous. Pour sûr, dans 10 ans je ne regretterai pas ces moments, mes nuits sans le moindre réveil, biberon ou cauchemar à chasser. Ow non, ça ne me manquera pas de sitôt ! Mais dans 20 ans, 30 ans, 40… Tout ça me semblera loin et j’idéaliserai tout ça parce qu’il ne restera que le positif.

Après, retrouver mes nuits avec mon Chéri me fera aussi du bien, même si, comme on se le dit parfois en riant à force, on va être habitué à ne plus dormir ensemble et on aura chacun besoin de son lit deux places… Enfin, je dis ça mais en réalité je dors sur max 40cm de largeur avec Soso qui prend la moitié du lit et Wewenn la moitié de ce qui reste…

Quoiqu’il en soit, j’aime ma vie, mais j’adorerais aussi le jour où je pourrais de nouveau dormir sans les minis-moi collés à mes basques…